2023_06_12 Le Thillot les 40 ans du garage Bertrand - le-thillot.com : l'actualité en Haute Moselle

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LE THILLOT
Le Garage du Centre a soufflé ses quarante bougies

(23 photos)
Pour célébrer cette quarantaine – et même un peu plus puisque l’ancien garage Munsch a été repris le 1er mai 1982 – Guy Bertrand, son fils Christophe et tout le staff organisateur avaient fait les choses en grand ce samedi. Il y avait de la belle bagnole, bien sûr, de la sportive à la superbe 4CV de 1954 « Mon année de naissance ! » se marrait le « boss » du groupe Bertrand, en passant par le bolide avec lequel Guy Bertrand et sa copilote collectionnent les trophées. L’association ASALPE chère à John Breinlen était également mobilisée pour présenter quelques modèles d’Alpine, la marque adulée par ses membres. Les enfants étaient à la fête avec une structure gonflable et ne sont pas fait prier pour s’y éclater. Enfin, quelques représentants de l’Association des Producteurs Locaux de la Haute Moselle avaient installé leurs stands autour du grand hall d’exposition du garage.
Sur les coups de 11h, l’imposante foule s’est dirigée dans le fond des ateliers où avait été dressé un podium, à l’invitation de Jean-Pierre Roussel, chef d’orchestre de la manifestation qui, après quelques mots, a cédé le micro à Guy Bertrand. Le temps d’une pensée émue pour Michel Mourot et le chef d’entreprise racontait cette histoire à succès : le soutien inconditionnel de son épouse, les précieux collaborateurs, les nécessaires investissements pour remplacer le matériel hors service et la mise en pratique de sa formation au GARC d’Argenteuil. « Nous avons rapidement dépassé nos objectifs initiaux » se rappelait le chef d’entreprise qui a rapidement embauché ses deux premiers collaborateurs : Thierry Croizier et Luc Parmentier après les avoir pris en apprentissage.
300 collaborateurs, 14 sociétés, 7 marques
« Je suis dans les premiers professionnels de l’automobile à avoir informatisé l’agence avec l’aide précieuse de Roger Jeanmougin » poursuivait-il, avant d’évoquer la formidable dynamique de l’affaire devenue le Groupe Guy Bertrand qui compte aujourd’hui quelque 300 collaborateurs, 14 sociétés et distribue 7 marques de voitures.
Un petit empire au sein duquel son fils Christophe a trouvé toute sa place, assument pleinement ses responsabilités. Le bouillant chef d’entreprise - « le fonceur » comme l’appellera Gérard Claudel, président de la CCI au moment où il se verra confier le micro – s’est également impliqué en profondeur au sein de structures diverses : groupement des agents Renault, Conseil National des Professionnels de l’Automobile, COREFOR (formation), CCI, EPSAT (Santé au Travail). « J’ai beaucoup appris au sein de ces organismes » témoignait-il, ajoutant en souriant « Dans les formations, on apprend plus des participants que de la formation elle-même ».
Le temps d’un mini chapitre sur l’importance des fonds propres, les capacités d’adaptation et d’évolution et il concluait sur cette réflexion pour tordre le cou aux idées dominantes : « On nous parle à tous les niveaux de réduire les coûts de personnels. Nous faisons exactement l’inverse car nous pensons que l’humain doit rester au centre. Le service apporté aux clients ne passera pas par l’intelligence artificielle ».
Christophe : la voie du père
Celui qui a présidé durant 5 ans l’UCAT, est présent depuis 25 ans dans l’entreprise au terme de multiples formations. Il y a développé un concept de « Garage à vivre » conjuguant bien-être du personnel au service d’une relation client fondée sur la valeur humaine. Il vantait la petite entreprise vosgienne « Un peu comme le village d’Astérix au milieu de l’empire Romain qui nous permet une agilité qui est notre force et conserver notre ADN : notre bon sens et notre proximité avec nos clients ». Avant de conclure, Christophe Bertrand interrogeait et s’interrogeait sur l’avenir de la voiture. « A l’heure où les politiques la condamnent ou en réduisent les accès, je constate le déphasage total entre Paris et notre vallée où elle reste synonyme de liberté de mouvements » ne manquant non plus de questionner : « Quelle énergie choisir pour faire rouler ces voitures ? » avant d’y répondre : « Il n’y a pas de réponse générale. Il faut examiner le cas de chaque client pour répondre avec pertinence ». Avant de passer autour du buffet, cerise sur le gâteau, Stéphane et Ricardo ont levé le voile sur le nouvel Espace, quelques semaines avant sa disponibilité à la vente.
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