HAUTE MOSELLE
Comcom : le couteau sous la gorge !
Deux jours pour cogiter et prendre une décision concernant
une embauche de chargé de mission habitat dégradé: c’est la nouvelle
gageure devant laquelle ont été placés les délégués communautaires suite à un
courrier préfectoral précisant que des aides à hauteur de 50% étaient
disponibles si la démarche était validée avant le 30 septembre !
Le point n’ayant donc pas pu être débattu en réunion de bureau, le débat était
donc très ouvert après que Dominique Peduzzi ait exposé l’intérêt de créer ce
poste pour une durée de 2 ans, financé à moitié par l’Etat et consacré au
recensement et l’accompagnement de
propriétaires souhaitant améliorer des habitats dégradés. « Il s’agit pour
nous de conforter l’habitat et ne pas avoir à subir les conséquences d’une
réglementation probable à venir d’interdiction de louer des appartements en
mauvais état et donc une perte de population en lien avec le manque de
logements disponibles » expliquait le président. Des arguments qui n’étaient
pas suffisants pour convaincre Michel Mourot : « On crée des emplois
et encore des emplois, ce qui augmente les charges qui sont ensuite répercutées
vers les communes et les habitants » faisait-il remarquer avant que
Stéphane Tramzal le rejoigne en dénonçant : « L’Etat crée des besoins
et après 2 années, c’est au contribuable local de prendre le relais ».
Thierry Rigollet argumentait d’objectifs proches de ceux du PCAET (voir https://www.le-thillot.com/2021_06_25-pcaet.html). Au terme des débats, Dominique Peduzzi intégrait ces remarques pour une délibération de principe favorable à la création de ce poste, assortie de conditions à remplir, notamment au niveau d’une mutualisation avec le Pays de Remiremont (PETR) et les 3 Comcom qui cogitent sur ce PCEAT.
Suite à l’arrêt de son activité, la société PROLIANS - EPAC – SCHEMERBER souhaite vendre son bâtiment, situé au 72, rue de la rue Charles de Gaulle au Thillot. « 6200 m2 de bâtiments sur un terrain de 10 103m2 » précisait Michel Mourot. Stéphane Tramzal plaidait « Les locaux de la Comcom sont trop limités. On y est serré comme dans des boites à sardines. Il y a une vraie opportunité de tenter d’acquérir ces locaux pour une extension de ceux de la Comcom que seule la Moselle sépare ». Dominique Peduzzi ajoutait « Ce pourrait être l’occasion de mettre une partie de ces locaux en pépinière d’entreprises, conformément à une délibération prise en 2012 ». La décision de principe a été entérinée, dans l’attente de négociation concernant le prix de vente et les travaux à faire, même si Etienne Colin manifestait sa préférence pour laisser cette affaire à un investisseur privé qui s’est déjà manifesté.
(à suivre)