LE THILLOT
Conseil municipal : « défrichage » en cours
Plusieurs dossiers concernant d’anciennes friches étaient à
l’ordre du jour de la séance de conseil municipal de ce vendredi en soirée. Les
anciens services techniques, encore plus anciennement l’abattoir, vont être
démolis en vue de créer un espace seniors. Le projet devrait pouvoir bénéficier
d’aides substantielles dans le cadre du plan de relance, qui permettront de
couvrir une bonne partie des 64 800€ estimés pour ces travaux de
démolition.
La Halle de la gare va elle-aussi faire l’objet d’un dossier de demande subvention
dans le cadre du plan de relance. L’ambitieux projet global (voir https://www.le-thillot.com/2021_04_25-le-thillot-quartier-de-la-gare.html)
a ainsi été tronçonné afin d’isoler la partie reconversion de l’ancienne halle,
pouvant de ce fait être éligible dans le cadre de la reconversion d’anciennes friches
industrielles. Sur les 3.4 millions d’Euros du coût global de ce projet, un
montant de 1 212 293.50€ a été ressorti pour ce dossier qui doit
permettre la création d’une liaison avec le musée des Hautes Mynes, d’une
double extension consacrée au cuir et au Tacot, ainsi qu’un restaurant.
Sur l’ensemble du projet de réhabilitation du quartier de la gare, Michel Mourot se montrait optimiste en estimant pouvoir obtenir des subsides à hauteur de 70%.
Il a encore été question de l’ancienne graniterie Adami, qui sera détruite pour laisser place nette au projet de l’équipe de l’Indykart qui veut y construire un complexe dédié au loisir « fun ». (voir https://www.le-thillot.com/2021_02_28-indykart.html). Un projet qui sera d’ailleurs l’objectif d’une visite du préfet le 7 octobre prochain, façon de communiquer sur les 138 000 € accordés au dossier dans le cadre du plan de relance.
Enfin, dernier point concernant une friche industrielle, mais qui ne sera pas détruite : les anciens locaux Martival. Après avoir constaté « l’état d’abandon manifeste », les mesures d’expropriation sont en cours. Le conseil a ainsi validé la proposition d’achat à hauteur de 200 000 €, bien en-deçà des 340 000 € estimés par les Domaines. « Un dossier lancé en septembre 2015 ! » confiait le premier magistrat qui ajoutait « Ce bâtiment sera ensuite revendu à la Comcom ».
(à suivre)