LE MENIL
Conseil municipal : bergerie, centre aéré et plan de relance, trois gros dossiers
Centre aéré : la commune se donne les moyens
Face à la pénurie d’animateurs en possession du BAFA – en lien avec des formations annulées suite aux mesures prises pour lutter contre le coronavirus – Martine Grosjean faisait un constat inquiétant mettant en cause la tenue du centre aéré cet été : « Si les 2 postes de stagiaires sont à ce jour pourvus, et malgré la multiplication des démarches entreprises par Elise Kibler, il manque toujours deux animateurs BAFA ».
Face à la pénurie d’animateurs en possession du BAFA – en lien avec des formations annulées suite aux mesures prises pour lutter contre le coronavirus – Martine Grosjean faisait un constat inquiétant mettant en cause la tenue du centre aéré cet été : « Si les 2 postes de stagiaires sont à ce jour pourvus, et malgré la multiplication des démarches entreprises par Elise Kibler, il manque toujours deux animateurs BAFA ».
Julien Laroyenne proposait d’augmenter le niveau des indemnités promises aux animateurs afin de les attirer, en plaidant : « C’est la problématique générale du recrutement. Dans le cadre plus général de la politique de l’enfance menée par la commune, et notamment en direction des écoles, on doit se doter des moyens nécessaires pour assurer que le centre aéré puisse se tenir. C’est donc une carte à abattre ! ».
Les discussions qui suivaient validaient cette proposition qui permettra au maire d’aller jusqu’à 60€, contre les 46.80€ actuellement prévus dans les textes, soit une augmentation frisant les 30%.
De quoi créer une motivation supplémentaire ? L’avenir le dira…
De même, il est question de proposer des bonus sous forme d’aides à l’hébergement ou aux déplacements pour des animateurs(trices) venant d’assez loin. La maire adjointe citait notamment cette personne intéressée, originaire du Syndicat mais ne disposant pas de permis de conduire… Avis aux amateurs !
Plan de relance : 4 projets ambitieux
Finalement, ce sont quatre projets que la commune a présenté dans le cadre du
Plan de Relance National. Le premier consiste à créer des cellules commerciales
éphémères permettant à des commerces et artisans locaux de proposer leurs
produits à la vente au public en les installant dans des petits chalets en bois
type « Marché de Noël ». Le deuxième concerne la création d’un espace
de « co-working » - de travail partagé en français – afin d’attirer
des adeptes du télétravail et leur famille dans la commune en mettant en avant
ses atouts nature et en espérant qu’il y ait des enfants qui viendront
renforcer les effectifs des écoles. En
troisième point, il est question d’un « parcours poussette », genre
de voie verte pour balades bucoliques de parents avec jeunes enfants, en lien
avec une politique de l’enfance volontariste et, en dernier point, l’aménagement
des abords de la Familiale avec, entre autres, une aire de camping-car et
espaces de jeu pour jeunes. De superbes projets que Jean-François Viry souhaite
voir accompagner d’une réflexion globale sur les locaux municipaux, qui
pourrait par exemple permettre un regroupement des écoles dans un seul bâtiment
afin de libérer le second pour l’espace de travail partagé. L’appel à un bureau
d’étude est à l’ordre du jour afin de gérer ces projets dans un seul et même
dossier, ainsi qu’une préparation des finances communales afin de gérer au
mieux la concrétisation financière de ces projets.à suivre
« Le cul entre deux chaises ! »
D’un côté Pascal Diemunsch qui souhaite mener à bien le projet de bergerie vers la Chapelle de Pitié qu’il mûri depuis 3 ans afin d’asseoir son exploitation agricole et, de l’autre, la crainte de riverains que le forage qui devra être réalisé afin que la bergerie dispose d’eau courante ne les prive de leur source. Le tout avec un scepticisme latent exprimé quant à l’intégration de ce bâtiment dans l’environnement paysager. « Nous sommes le cul entre deux chaises ! » résumait Julien Laroyenne au cours des débats qui ont agité le conseil municipal de ce lundi en fin de séance, alors que Jean-François Viry avait mis fin à la partie officielle de la réunion. Outre les questions de fond : « Comment Pascal peut-il s’en sortir si on refuse ? ou encore « Et si le captage vient à tarir la source de M et Mme Antoine et des habitations en dessous ? », se sont posées d’autres questions, concernant la forme, certains édiles regrettant d’avoir eu à prendre une décision en février dernier sans avoir une connaissance approfondie du dossier . En introduction du sujet, le premier magistrat avait pourtant tenté d’apaiser les esprits à propos de ce dossier qu’il sait sensible, et pas qu’au sein de l’assemblée communale, en plaidant : « L’eau est un souci réel et il n’est pas question de faire n’importe quoi. Il faudra passer par un hydrogéologue agréé pour ces travaux de captage. Par ailleurs, même si le problème d’environnement n’est pas prouvé, j’ai demandé à Pascal de déplacer l’implantation de son bâtiment afin qu’il soit encore moins visible »..
D’un côté Pascal Diemunsch qui souhaite mener à bien le projet de bergerie vers la Chapelle de Pitié qu’il mûri depuis 3 ans afin d’asseoir son exploitation agricole et, de l’autre, la crainte de riverains que le forage qui devra être réalisé afin que la bergerie dispose d’eau courante ne les prive de leur source. Le tout avec un scepticisme latent exprimé quant à l’intégration de ce bâtiment dans l’environnement paysager. « Nous sommes le cul entre deux chaises ! » résumait Julien Laroyenne au cours des débats qui ont agité le conseil municipal de ce lundi en fin de séance, alors que Jean-François Viry avait mis fin à la partie officielle de la réunion. Outre les questions de fond : « Comment Pascal peut-il s’en sortir si on refuse ? ou encore « Et si le captage vient à tarir la source de M et Mme Antoine et des habitations en dessous ? », se sont posées d’autres questions, concernant la forme, certains édiles regrettant d’avoir eu à prendre une décision en février dernier sans avoir une connaissance approfondie du dossier . En introduction du sujet, le premier magistrat avait pourtant tenté d’apaiser les esprits à propos de ce dossier qu’il sait sensible, et pas qu’au sein de l’assemblée communale, en plaidant : « L’eau est un souci réel et il n’est pas question de faire n’importe quoi. Il faudra passer par un hydrogéologue agréé pour ces travaux de captage. Par ailleurs, même si le problème d’environnement n’est pas prouvé, j’ai demandé à Pascal de déplacer l’implantation de son bâtiment afin qu’il soit encore moins visible »..