HAUTE MOSELLE
La forêt à la loupe avec Michel Remy
Après avoir les arpentés de long en large et en travers durant 44 ans dans le cadre de son travail à l’ONF (Office National des Forêts), Michel Remy connait par cœur tous les recoins et spécificités des forêts de Haute Moselle.
L’adjoint au maire de Ramonchamp, conscient des énormes problèmes sanitaires de cette richesse qui s’étiole, livre une analyse nécessairement pertinente de la situation.
La sécheresse est bien évidemment le facteur principal de la dégradation de santé de la forêt. « Nous avons eu plusieurs années de sécheresse et les scolytes se sont multipliés, touchant principalement les épicéas mais aussi, dans une moindre mesure, les sapins et les hêtres dont les petits rameaux sont sensibles et qui, après avoir séché, ne permettent plus la croissance de l’arbre ». Et ce n’est pas tout. Michel Remy ajoute : « Il n’y a presque plus de frêne, suite à la prolifération d’un champignon qui attaque au niveau du collet ».
Une forêt fragilisée donc, mais qui s’est déjà relevée par le passé d’épisodes similaires. « Dans les années 20 – 30, le fonds forestier national a subventionné abondamment des programmes de reboisement qui a permis de replanter des épicéas suite à ce type de problèmes sanitaires qui avait nécessité de nombreuses coupes à blanc » explique-t-il avant de détailler cette bestiole qui pose tant de problèmes. « Les scolytes sont présents en permanence dans la forêt. Cela ne pose pas de problème en temps normal. Mais si les arbres sont affaiblis par la sécheresse, ces coléoptères xylophages entrent en quantité dans l’arbre, s’installent entre l’écorce et l’aubier pour y pondre des œufs en quantité qui deviennent ensuite autant de prédateurs pour l’arbre qui les abrite et ses voisins. On estime que chaque arbre abrite quelques 70 000 insectes ». En temps normal, l’arbre est capable de générer une résine permettant de reboucher le trou pratiqué par les assaillants. « Et il ne faut pas croire que le froid hivernal leur pose des problèmes » commente-t-il « Ils sont bien à l’abri dans leurs galeries et, si le froid devient trop vif, ils descendent dans l’humus pour se réactiver dès que la température approche les 18 degrés ».
L’adjoint au maire de Ramonchamp, conscient des énormes problèmes sanitaires de cette richesse qui s’étiole, livre une analyse nécessairement pertinente de la situation.
La sécheresse est bien évidemment le facteur principal de la dégradation de santé de la forêt. « Nous avons eu plusieurs années de sécheresse et les scolytes se sont multipliés, touchant principalement les épicéas mais aussi, dans une moindre mesure, les sapins et les hêtres dont les petits rameaux sont sensibles et qui, après avoir séché, ne permettent plus la croissance de l’arbre ». Et ce n’est pas tout. Michel Remy ajoute : « Il n’y a presque plus de frêne, suite à la prolifération d’un champignon qui attaque au niveau du collet ».
Une forêt fragilisée donc, mais qui s’est déjà relevée par le passé d’épisodes similaires. « Dans les années 20 – 30, le fonds forestier national a subventionné abondamment des programmes de reboisement qui a permis de replanter des épicéas suite à ce type de problèmes sanitaires qui avait nécessité de nombreuses coupes à blanc » explique-t-il avant de détailler cette bestiole qui pose tant de problèmes. « Les scolytes sont présents en permanence dans la forêt. Cela ne pose pas de problème en temps normal. Mais si les arbres sont affaiblis par la sécheresse, ces coléoptères xylophages entrent en quantité dans l’arbre, s’installent entre l’écorce et l’aubier pour y pondre des œufs en quantité qui deviennent ensuite autant de prédateurs pour l’arbre qui les abrite et ses voisins. On estime que chaque arbre abrite quelques 70 000 insectes ». En temps normal, l’arbre est capable de générer une résine permettant de reboucher le trou pratiqué par les assaillants. « Et il ne faut pas croire que le froid hivernal leur pose des problèmes » commente-t-il « Ils sont bien à l’abri dans leurs galeries et, si le froid devient trop vif, ils descendent dans l’humus pour se réactiver dès que la température approche les 18 degrés ».
Des tentatives ont bien été faites d’attirer les femelles dans des pièges contenant des hormones, mais la quantité d’insectes étant trop importante, l’effet a été limité.