HAUTE MOSELLE
PCAET : un enjeu fondamental !
(1)
Le Plan Climat Air-Énergie Territorial
(PCAET) est un outil de planification qui a pour but d'atténuer le
changement climatique, de développer les énergies renouvelables et
maîtriser la consommation d'énergie. Outre le fait, qu’il impose
également de traiter le volet spécifique de la qualité de l’air),
sa particularité est sa généralisation obligatoire à l’ensemble
des intercommunalités de plus de 20.000 habitants depuis le 1er
janvier 2019.
Même si la Comcom n’entre pas dans le champ réglementaire, elle a pourtant décidé de se lancer dans la démarche avec deux autres Comcom voisines et a confié ce dossier à un bureau d’étude qui a récemment rendu son rapport. Un dossier de 46 pages, particulièrement riche en informations qui synthétise un diagnostic pointu sur son territoire.
L’enjeu est de taille, puisque ce PCAET entre dans le cadre de la stratégie nationale bas-carbone visant à réduire l’émission de gaz à effet de serre avec l’objectif d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. A la clé, un allégement des dépenses pour les collectivités, réduction des charges d’énergie pour les particuliers en s’appuyant notamment sur une amélioration du confort de leur logement et une meilleure qualité de vie par la végétalisation d’espaces urbains, concourant à la préservation de la biodiversité et une meilleure qualité de l’air et donc d’un bénéfice pour la santé. Pour le territoire, les enjeux sont également d’importance, puisque la démarche intègre une meilleure maîtrise énergétique, une dynamique forte pour l’économie locale et l’emploi, une réduction de sa vulnérabilité au changement climatique et un renforcement de son attractivité.
Dans une première partie, il est question de faire l’état des lieux. Une étape qui a débuté fin novembre 2019 avec une réunion de mobilisation des acteurs du territoire. Le document de synthèse présente de nombreux chiffres, parmi lesquels quelques caractéristiques liés au territoire de la Comcom : 194 km2, 79 habitants/km2, 72% de forêts et milieux semi-naturels, 23% de surfaces agricoles, 5% de surfaces artificialisées et 0.4% de surface en eau.
Même si la Comcom n’entre pas dans le champ réglementaire, elle a pourtant décidé de se lancer dans la démarche avec deux autres Comcom voisines et a confié ce dossier à un bureau d’étude qui a récemment rendu son rapport. Un dossier de 46 pages, particulièrement riche en informations qui synthétise un diagnostic pointu sur son territoire.
L’enjeu est de taille, puisque ce PCAET entre dans le cadre de la stratégie nationale bas-carbone visant à réduire l’émission de gaz à effet de serre avec l’objectif d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. A la clé, un allégement des dépenses pour les collectivités, réduction des charges d’énergie pour les particuliers en s’appuyant notamment sur une amélioration du confort de leur logement et une meilleure qualité de vie par la végétalisation d’espaces urbains, concourant à la préservation de la biodiversité et une meilleure qualité de l’air et donc d’un bénéfice pour la santé. Pour le territoire, les enjeux sont également d’importance, puisque la démarche intègre une meilleure maîtrise énergétique, une dynamique forte pour l’économie locale et l’emploi, une réduction de sa vulnérabilité au changement climatique et un renforcement de son attractivité.
Dans une première partie, il est question de faire l’état des lieux. Une étape qui a débuté fin novembre 2019 avec une réunion de mobilisation des acteurs du territoire. Le document de synthèse présente de nombreux chiffres, parmi lesquels quelques caractéristiques liés au territoire de la Comcom : 194 km2, 79 habitants/km2, 72% de forêts et milieux semi-naturels, 23% de surfaces agricoles, 5% de surfaces artificialisées et 0.4% de surface en eau.
33.7 Millions d’Euros en dépenses
d’énergies
Dans un second temps, le rapport détaille les modes de consommation d’énergies et le contact est flagrant : 52% d’énergies fossiles, pour un total consommé de 25MWh/habitant/an, qui est inférieur de 4MWh à la consommation moyenne nationale. Le détail des chiffres met en évidence une importante disparité, les Ramoncenais consommant le moins et les Bussenets le plus. Rapportées aux budgets, ces consommations représentent une moyenne de 2 200 €/habitants et une facture globale de 33.7 millions d’Euros sur l’ensemble de la Comcom, dont 50% en énergies fossiles, soit 43% en produits pétroliers, 43% en électricité, 7% en bois, 7% en gaz naturel.
A l’heure actuelle, la facture globale est estimée à 30 M€ soit 7% du PIB de la Comcom, mais les projections faites dans le cadre de cette étude la fait passer à 16% de ce PIB à consommation énergétique constante !
La production annuelle d’énergie renouvelable se monte actuellement à 108GWh et représente 28% de l’énergie consommée, pour l’essentiel (95%) issue du bois, le reste étant lié au solaire et l’hydraulique. Cette production est en augmentation puisque qu’elle se situait aux environs de 65GWh en 2005.
L’étude prospective d’évolution met en avant la biomasse, le biogaz et la méthanisation, l’hydraulique, le solaire thermique et photovoltaïque, les pompes à chaleur (de préférence géothermiques plutôt qu’aérothermiques). De côté de l’éolien, la proximité de la base aérienne de Luxeuil constitue un obstacle fort.
Dans un second temps, le rapport détaille les modes de consommation d’énergies et le contact est flagrant : 52% d’énergies fossiles, pour un total consommé de 25MWh/habitant/an, qui est inférieur de 4MWh à la consommation moyenne nationale. Le détail des chiffres met en évidence une importante disparité, les Ramoncenais consommant le moins et les Bussenets le plus. Rapportées aux budgets, ces consommations représentent une moyenne de 2 200 €/habitants et une facture globale de 33.7 millions d’Euros sur l’ensemble de la Comcom, dont 50% en énergies fossiles, soit 43% en produits pétroliers, 43% en électricité, 7% en bois, 7% en gaz naturel.
A l’heure actuelle, la facture globale est estimée à 30 M€ soit 7% du PIB de la Comcom, mais les projections faites dans le cadre de cette étude la fait passer à 16% de ce PIB à consommation énergétique constante !
La production annuelle d’énergie renouvelable se monte actuellement à 108GWh et représente 28% de l’énergie consommée, pour l’essentiel (95%) issue du bois, le reste étant lié au solaire et l’hydraulique. Cette production est en augmentation puisque qu’elle se situait aux environs de 65GWh en 2005.
L’étude prospective d’évolution met en avant la biomasse, le biogaz et la méthanisation, l’hydraulique, le solaire thermique et photovoltaïque, les pompes à chaleur (de préférence géothermiques plutôt qu’aérothermiques). De côté de l’éolien, la proximité de la base aérienne de Luxeuil constitue un obstacle fort.
à suivre