LE THILLOT
Gilets Jaunes : bientôt un an de
lutte…
A l’occasion de la date anniversaire
du début de ce mouvement social inédit, les Gilets Jaunes espèrent
relancer une grosse mobilisation ce 17 novembre.
C’était le 17 novembre 2018. Le
mouvement des Gilets Jaunes était lancé. Dans la commune, l’appel
à la mobilisation était largement entendu et le centre-ville était
fortement perturbé par les manifestants.
Depuis, cette mobilisation locale est bienretombée, passant au fil des mois à une trentaine, puis une vingtaine de personnes avant que le groupe local renonce à occuper le terrain comme il l’a fait durant de nombreuses semaines.
Pour autant, il reste quelques « irréductibles » qui refusent d’abdiquer, considérant que les revendications initiales, non seulement sont loin d’être satisfaites, mais qu’au sommet de l’Etat on aggrave la situation en réduisant encore le pouvoir d’achat des « petits » tout en faisant des cadeaux aux « gros », mettant en œuvre au passage une politique environnementale détestable pour la planète, résolument en contradiction avec les beaux discours de façade du président Macron…
Des motivations intactes qui les ont fait rejoindre les grosses manifestations régionales à Epinal ou Nancy ou nationales à Paris.
Depuis, cette mobilisation locale est bienretombée, passant au fil des mois à une trentaine, puis une vingtaine de personnes avant que le groupe local renonce à occuper le terrain comme il l’a fait durant de nombreuses semaines.
Pour autant, il reste quelques « irréductibles » qui refusent d’abdiquer, considérant que les revendications initiales, non seulement sont loin d’être satisfaites, mais qu’au sommet de l’Etat on aggrave la situation en réduisant encore le pouvoir d’achat des « petits » tout en faisant des cadeaux aux « gros », mettant en œuvre au passage une politique environnementale détestable pour la planète, résolument en contradiction avec les beaux discours de façade du président Macron…
Des motivations intactes qui les ont fait rejoindre les grosses manifestations régionales à Epinal ou Nancy ou nationales à Paris.
Des rassemblements qui, malgré la
chape de plomb médiatique, restent importantes et ce en dépit de la
façon dont elles sont traitées par ce gouvernement : des CRS
dont certains sont de vrais prédateurs qui mettent en œuvre des
méthodes d’une violence inouïe (les vidéos témoins sont légion
sur les réseaux sociaux), des CRS dont certains - en toute
illégalité - ne portent pas leur matricule, une justice à la botte
du pouvoir qui classe « sans suite » la quasi-totalité
des plaintes déposées pour « violences policières »,
l’utilisation à l’excès du LBD à l’origine de nombreux
éborgnages et de gaz lacrymogènes, la mise en œuvre de méthodes
liberticides comme l’interdiction de porter le gilet jaune ou de se
promener avec des lunettes de piscine considérées comme des
« armes » par les forces de l’ordre, des policiers et
des membres de la BAC déguisés en Gilets Jaunes ou Black Blocs pour
casser des vitrines et jeter le discrédit sur les manifestants et
des forces de l’ordre qui arrêtent des observateurs des Droits de
l’Homme… La liste n’est pas exhaustive, notamment l’accueil
répressif à outrance que le gouvernement a également appliqué aux
manifestants sapeurs-pompiers !
Malgré tout
cela, le mouvement se poursuit avec ceux qui osent braver la
répression, mais à peine plus organisé qu’au premier jour. Les
Gilets Jaunes, représentant une large population de la base dont le
pouvoir d’achat est matraqué par le gouvernement qui détruit
également les services publics, n’ont pas su s’organiser pour
faire de cette envie de changement une vraie force. Chacun appelle à
un grand rassemblement dans sa chapelle, sans coordination. Cette
inorganisation met de plus les manifestants dans des situations où
ils apparaissent comme des jouets pour les CRS qui les rabattent, les
encerclent et les gazent sans vergogne, leurs « proies »
étant plus prompts à sortir leurs téléphones portables pour
enregistrer des scènes qu’à s’organiser pour échapper à ces
situations dégradantes, voire humiliantes…
Quoi qu’il en soit, les Gilets Jaunes entendent faire entendre leur voix au plus haut niveau à l’occasion des rassemblements prévus le 17 novembre prochain, date qui marquera une année depuis le début de ce conflit légitime.
Quoi qu’il en soit, les Gilets Jaunes entendent faire entendre leur voix au plus haut niveau à l’occasion des rassemblements prévus le 17 novembre prochain, date qui marquera une année depuis le début de ce conflit légitime.