RAMONCHAMP
Les 50 ans du Moto Club Ramoncenais
Il y a 50 ans, une bande de potes,
mordus de belle mécanique et conduits par Etienne Breta, sollicitait
Arthur Maurice, alors maire de la commune, afin de disposer d’un
terrain de jeu pour se livrer à leur passion : le moto-cross.
Roland Champenois en était. Entre deux de ses nombreuses
sollicitations, l’actuel président prend le temps de se souvenir :
« Il nous a mis à disposition des anciens essarts et nous
avons retroussé nos manches pour en faire ce qu’il est devenu
aujourd’hui », c’est-à-dire un lieu très prisé des
pilotes au niveau international. Dès les années 70, le circuit
accueille ses premières compétitions, avant de connaître une
période creuse durant laquelle le club se met en sommeil. « Il
y a 15-20 ans, les frères Schneider ont relancé le club et le
terrain a de nouveau accueilli des compétitions » reprend le
président « Depuis cette reprise, nous devons en être à la
18ème ou 19ème compétition. Je tiens ici à
remercier la commune de continuer à mettre ce terrain à notre
disposition ».
Pour célébrer dignement ce demi-siècle d’amour inconditionnel des belles mécaniques à deux pattes, une équipe conséquente d’une cinquantaine de personnes était sur le grill, dont Michel, un pote à Roland venu de Vendée, atteint par le même virus de la moto, passion partagée au Maroc il y a de longues années, et que le temps n’a pas réussi à éroder. En cet anniversaire, c’était un « Challenge Européen Classic » qui était au menu et qui a réuni quelques 170 pilotes issus de 17 nations. « C’est dommage qu’une trentaine de pilotes se soit désistée » regrette Roland « Le problème est que les organisateurs au niveau européen n’exigent pas de paiement à l’inscription, d’autant que nous avions une liste d’attente… ».
Les pilotes présents ont fait le job, tout autant pour leur plaisir que celui des spectateurs. Regroupés par catégorie d’âge, les plus anciens affichant allégrement plus de 72 ans, ils se sont frottés les coudes et les genoux durant des manches très disputées, n’hésitant pas à pousser leurs bécanes - elles aussi en pleine forme malgré leur âge avancé - à bloc pour s’envoler à la moindre bosse, sous la surveillance de commissaires gérant tout à la fois la sécurité et leur estomac en consommant leur casse-croûte en bord de circuit. Quand on aime…
Pour célébrer dignement ce demi-siècle d’amour inconditionnel des belles mécaniques à deux pattes, une équipe conséquente d’une cinquantaine de personnes était sur le grill, dont Michel, un pote à Roland venu de Vendée, atteint par le même virus de la moto, passion partagée au Maroc il y a de longues années, et que le temps n’a pas réussi à éroder. En cet anniversaire, c’était un « Challenge Européen Classic » qui était au menu et qui a réuni quelques 170 pilotes issus de 17 nations. « C’est dommage qu’une trentaine de pilotes se soit désistée » regrette Roland « Le problème est que les organisateurs au niveau européen n’exigent pas de paiement à l’inscription, d’autant que nous avions une liste d’attente… ».
Les pilotes présents ont fait le job, tout autant pour leur plaisir que celui des spectateurs. Regroupés par catégorie d’âge, les plus anciens affichant allégrement plus de 72 ans, ils se sont frottés les coudes et les genoux durant des manches très disputées, n’hésitant pas à pousser leurs bécanes - elles aussi en pleine forme malgré leur âge avancé - à bloc pour s’envoler à la moindre bosse, sous la surveillance de commissaires gérant tout à la fois la sécurité et leur estomac en consommant leur casse-croûte en bord de circuit. Quand on aime…