LE THILLOT
Gilets Jaunes : en attendant les
Européennes…
« On ne se
voyait pas à un mètre ! » raconte Karine qui était ce
dernier samedi à Nancy pour l’Acte 27 des Gilets Jaunes « A
cause de la densité des gaz lacrymogène lâchés par les CRS ».
Si certains media ont affirmé que cette réaction des CRS avait été
en réponse à l’emprunt de rues non autorisées par les
manifestants, Manu a une autre version, vérifiée sur le terrain :
« Des Black-Blocs étaient en tête de cortège avec une
bannière noire sans aucune inscription. Lorsqu’ils se sont
rapprochés du barrage de CRS, ils ont dû prendre peur et ont
balancé leurs grenades avec une telle intensité que certaines n’ont
même pas explosé ». Cela n’a pas découragé les Gilets
Jaunes qui, malgré les intimidations et les interdits, ont été au
moins 2500 personnes à se rassembler à Nancy, selon Manu. Une
mobilisation qui, loin de faiblir, est reparti à la hausse, comme
partout dans l’Hexagone.
En dehors de cet épisode, les locaux qui y étaient sont à l’unisson pour témoigner que cette manifestation était plutôt bon-enfant : « Même à la fouille du début, c’était cool » raconte Manu qui précise « C’était des policiers et non des CRS : c’est pour ça que ça s’est bien passé ».
D’autres épisodes ont parsemé cette nouvelle marche de l’Acte 27 à Nancy comme celui que raconte Manu : « Une dame assez âgée, pas impressionnée du tout, a interpellé des Black-Blocs qui étaient en train de démonter des barrières. Une discussion s’est engagée, permettant à un Black-Block d’argumenter : si en mai 68, s’il n’y avait pas eu quelques dégâts, auriez-vous vos 5 semaines de congés ? A la fin de cet échange très correct, Karine a sorti un bonbon de sa poche pour le donner au Black-Block ! ».
Le prochain week-end sera marqué par l’Acte 28, également Ultimatum 3 à Paris. Si les manifestants locaux n’ont pas encore décidé s’ils y participaient ou non, ils avouent cependant être particulièrement attentifs aux résultats des élections européennes de dimanche : « Il faut impérativement que les gens aillent voter pour mettre une claque à Macron ! » plaide Manu qui ajoute « Si sa liste devait arriver en tête, c’est que les gens n’ont rien compris et qu’ils ont encore envie de se faire plumer. Si c’était le cas, ça ne servirait plus à rien de poursuivre le mouvement »
En dehors de cet épisode, les locaux qui y étaient sont à l’unisson pour témoigner que cette manifestation était plutôt bon-enfant : « Même à la fouille du début, c’était cool » raconte Manu qui précise « C’était des policiers et non des CRS : c’est pour ça que ça s’est bien passé ».
D’autres épisodes ont parsemé cette nouvelle marche de l’Acte 27 à Nancy comme celui que raconte Manu : « Une dame assez âgée, pas impressionnée du tout, a interpellé des Black-Blocs qui étaient en train de démonter des barrières. Une discussion s’est engagée, permettant à un Black-Block d’argumenter : si en mai 68, s’il n’y avait pas eu quelques dégâts, auriez-vous vos 5 semaines de congés ? A la fin de cet échange très correct, Karine a sorti un bonbon de sa poche pour le donner au Black-Block ! ».
Le prochain week-end sera marqué par l’Acte 28, également Ultimatum 3 à Paris. Si les manifestants locaux n’ont pas encore décidé s’ils y participaient ou non, ils avouent cependant être particulièrement attentifs aux résultats des élections européennes de dimanche : « Il faut impérativement que les gens aillent voter pour mettre une claque à Macron ! » plaide Manu qui ajoute « Si sa liste devait arriver en tête, c’est que les gens n’ont rien compris et qu’ils ont encore envie de se faire plumer. Si c’était le cas, ça ne servirait plus à rien de poursuivre le mouvement »