LE
THILLOT
Gilets
Jaunes : mensonges au sommet
On
pensait avoir tout vu et tout entendu. Il n’en est rien. Dans ses
manœuvres pour discréditer le mouvement social des Gilets Jaunes,
le gouvernement fait preuve d’une grande imagination et quelques
fois d’une énorme stupidité comme cette déclaration sur les
réseaux sociaux du ministre de l’intérieur à propos de l’épisode
du 1er
mai à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris :
« « Ici,
à la Pitié-Salpêtrière, on a attaqué un hôpital. On a agressé
son personnel soignant. Et on a blessé un policier mobilisé pour le
protéger. Indéfectible soutien à nos forces de l’ordre : elles
sont la fierté de la République ». Une publication que
témoins et vidéos ont rapidement mis à mal, prouvant le contraire.
« Le ridicule ne tue pas » a-t-on l’habitude dire
mais, en la circonstance, Castaner alias « Castagnette »
s’est bien « planté », à tel point qu’il a démenti
devant l’accumulation de preuves.
Un détournement des événements qui ont effectivement abouti à l’entrée de manifestants dans l’hôpital, mais suite au fait qu’ils se sont retrouvés coincés entre deux charges de CRS qui, comme cela a été constaté par de nombreux témoins, ont déployé « une violence inouïe » tout au long de la journée non seulement à Paris, mais dans tout l’Hexagone…
Pour les détails, voir : https://www.liberation.fr/checknews/2019/05/02/non-l-hopital-de-la-pitie-salpetriere-n-a-pas-ete-attaque-par-des-black-blocs-ni-degrade_1724493
Des violences qui ont d’ailleurs suscité des réactions de défense, voire de contre-attaques, comme celle du service d’ordre de la CGT qui a repoussé avec fermeté une charge de CRS ou encore ces affrontements violents entre CRS et « Blacks Blocs ». On a même vu des Gilets Jaunes se frotter avec succès aux CRS pour libérer une femme qui avait été injustement interpellée…
Par ailleurs, le mensonge reste une stratégie de communication pour le pouvoir. Au-delà de la bataille habituelle des chiffres (voir https://gjsciences.com/2019/04/28/ministere-de-linterieur-des-chiffres-divises-par-2-a-5/ ), le gouvernement et le chef de l’Etat s’entêtent à nier les violences policières, alors que les vidéos démontrant le contraire sont légions, de même que les photos des nombreuses victimes des CRS et autres membres de la BAC… Sans parler des policiers, pour l’essentiel de la BAC, qui sont régulièrement « déguisés » en Gilets Jaunes ou en casseurs… (voir https://www.facebook.com/watch/?v=344808039445777) et que des journalistes et des street-medic sont empêchés de faire leur travail… Pour couronner le tout, nombre de manifestants se font purement et simplement confisquer leurs Gilets Jaunes.
Des stratégies ignobles que les Gilets Jaunes ont eu l’occasion de constater et de subir lors de leurs derniers déplacements. « A Strasbourg, on était environ 5000 » raconte Manu « On s’est fait coincer au parc de l’Orangerie, toutes issues bloquées, avant d’être abondamment arrosés de gaz lacrymogène ». Autres épisodes : « Comme d’habitude, le dispositif mis en place visait en premier lieu à décourager les manifestants de rejoindre le cortège » poursuit Manu « Mais on a assisté à de nouvelles stratégies. Des groupes de manifestants ont été dirigés de force vers des rues non autorisées au défilé et là, les personnes ont été embarquées au motif qu’elles n’empruntaient pas le parcours déclaré ! ».
A Epinal, ce 1er mai, les Gilets Jaunes Thillotins ont rejoint un cortège assez modeste « Nous étions 200 à 250 au total » estime Manu « Dont beaucoup de personnes qui ont quitté la manif dès les premiers jets de gaz, quand un p’tit con s’est amusé à cogner contre les grilles du commissariat, après qu’il se soit fait « remballer » par les Gilets Jaunes lorsqu’il a tenté de mettre le feu à des poubelles. Sam s’est bien amusé en leur renvoyant quelques-uns de leurs projectiles ! ». Plus tard, le reste des manifestants a rejoint le port où s’était installée la CFDT. Mais contrairement à l’accueil chaleureux que leur avaient réservé les militants de FO le matin, c’est un accueil particulièrement froid qui attendait les Gilets Jaunes. « On a eu l’impression d’arriver comme un chien dans un jeu de quilles » raconte Karine « On est resté 5 minutes et puis on est repartis, avant de rentrer chez nous ».
Un détournement des événements qui ont effectivement abouti à l’entrée de manifestants dans l’hôpital, mais suite au fait qu’ils se sont retrouvés coincés entre deux charges de CRS qui, comme cela a été constaté par de nombreux témoins, ont déployé « une violence inouïe » tout au long de la journée non seulement à Paris, mais dans tout l’Hexagone…
Pour les détails, voir : https://www.liberation.fr/checknews/2019/05/02/non-l-hopital-de-la-pitie-salpetriere-n-a-pas-ete-attaque-par-des-black-blocs-ni-degrade_1724493
Des violences qui ont d’ailleurs suscité des réactions de défense, voire de contre-attaques, comme celle du service d’ordre de la CGT qui a repoussé avec fermeté une charge de CRS ou encore ces affrontements violents entre CRS et « Blacks Blocs ». On a même vu des Gilets Jaunes se frotter avec succès aux CRS pour libérer une femme qui avait été injustement interpellée…
Par ailleurs, le mensonge reste une stratégie de communication pour le pouvoir. Au-delà de la bataille habituelle des chiffres (voir https://gjsciences.com/2019/04/28/ministere-de-linterieur-des-chiffres-divises-par-2-a-5/ ), le gouvernement et le chef de l’Etat s’entêtent à nier les violences policières, alors que les vidéos démontrant le contraire sont légions, de même que les photos des nombreuses victimes des CRS et autres membres de la BAC… Sans parler des policiers, pour l’essentiel de la BAC, qui sont régulièrement « déguisés » en Gilets Jaunes ou en casseurs… (voir https://www.facebook.com/watch/?v=344808039445777) et que des journalistes et des street-medic sont empêchés de faire leur travail… Pour couronner le tout, nombre de manifestants se font purement et simplement confisquer leurs Gilets Jaunes.
Des stratégies ignobles que les Gilets Jaunes ont eu l’occasion de constater et de subir lors de leurs derniers déplacements. « A Strasbourg, on était environ 5000 » raconte Manu « On s’est fait coincer au parc de l’Orangerie, toutes issues bloquées, avant d’être abondamment arrosés de gaz lacrymogène ». Autres épisodes : « Comme d’habitude, le dispositif mis en place visait en premier lieu à décourager les manifestants de rejoindre le cortège » poursuit Manu « Mais on a assisté à de nouvelles stratégies. Des groupes de manifestants ont été dirigés de force vers des rues non autorisées au défilé et là, les personnes ont été embarquées au motif qu’elles n’empruntaient pas le parcours déclaré ! ».
A Epinal, ce 1er mai, les Gilets Jaunes Thillotins ont rejoint un cortège assez modeste « Nous étions 200 à 250 au total » estime Manu « Dont beaucoup de personnes qui ont quitté la manif dès les premiers jets de gaz, quand un p’tit con s’est amusé à cogner contre les grilles du commissariat, après qu’il se soit fait « remballer » par les Gilets Jaunes lorsqu’il a tenté de mettre le feu à des poubelles. Sam s’est bien amusé en leur renvoyant quelques-uns de leurs projectiles ! ». Plus tard, le reste des manifestants a rejoint le port où s’était installée la CFDT. Mais contrairement à l’accueil chaleureux que leur avaient réservé les militants de FO le matin, c’est un accueil particulièrement froid qui attendait les Gilets Jaunes. « On a eu l’impression d’arriver comme un chien dans un jeu de quilles » raconte Karine « On est resté 5 minutes et puis on est repartis, avant de rentrer chez nous ».