FRESSE SUR MOSELLE
Ouverture de la pêche à l’étang du
Frac
Ce mercredi, les
pêcheurs avaient rendez-vous à l’étang du Frac pour l’ouverture
officielle. Dans le superbe décor de cet étang noyé par les
premiers rayons du soleil du jour qui développait une brume à la
surface paisible de l’eau, les adeptes de St Pierre en ont pris
plein les yeux et plein la tête, en même temps qu’ils ont fait le
plein de poisson. « Nous avons remis 35 kg de truite et de
saumon de fontaine lundi » précisait Alain Fréchin, le
président de l’association des pêcheurs « En plus des 100
kg de tanche et 50kg de carpe que nous avions mis à l’eau en
automne ». Pour la suite, notamment durant la période
estivale, l’étang du Frac, qui reste une belle attraction
touristique, fera l’objet d’un alevinage d’une vingtaine de kg
toutes les 3 semaines environ. « L’objectif est bien
évidemment que les touristes pêcheurs ne rentrent pas
bredouilles ! » commente le président « C’est
également pour cette raison que nous demandons à nos pêcheurs de
remettre les carpes à l’eau en pratiquant le no-kill ». Un
président soucieux de mettre en valeur ce site magnifique, créé
par Gilbert André il y a plus de trente ans sur l’ancienne
tourbière et sur lequel, sous la direction de Michel Laurent, un
chalet en dur a été érigé pour remplacer la cabane en bois de
l’époque. Un chalet qui donne bien du souci au président et à
son équipe « Il est trop facilement accessible, y compris par
des gens peu scrupuleux qui viennent le détériorer ». C’est
ainsi que les vitres sont brisées de temps à autre, que des feux
sont faits à l’intérieur même du chalet, que la rampe de retour
des boules de quilles a été tordue…
Une situation qu’Alain Fréchin n’avait pas forcément choisi de gérer au moment où il a pris la présidence de l’AAPPMA il y a dix ans maintenant à la suite de Gérard Neff, après en avoir assumé la vice-présidence. Pour lui, il était d’abord et avant tout question de se mettre au service du collectif qui, comme lui, apprécie particulièrement ces moments passés au bord de l’eau. Une passion qu’il cultive lui-même depuis l’âge de 14 ans. « C’est venu comme ça. Personne n’était pêcheur dans ma famille » confie-t-il avec le sourire « J’habitais près de la Moselle. Je voyais des pêcheurs. J’ai essayé et je n’ai pas arrêté depuis… ». Et si la pêche en étang reste pour lui un moment de plaisir, il avoue cependant préférer la pêche en rivière « C’est plus mobile, donc plus sportif et plus intéressant » commente-il « Il faut aller chercher la truite ! ».
Une situation qu’Alain Fréchin n’avait pas forcément choisi de gérer au moment où il a pris la présidence de l’AAPPMA il y a dix ans maintenant à la suite de Gérard Neff, après en avoir assumé la vice-présidence. Pour lui, il était d’abord et avant tout question de se mettre au service du collectif qui, comme lui, apprécie particulièrement ces moments passés au bord de l’eau. Une passion qu’il cultive lui-même depuis l’âge de 14 ans. « C’est venu comme ça. Personne n’était pêcheur dans ma famille » confie-t-il avec le sourire « J’habitais près de la Moselle. Je voyais des pêcheurs. J’ai essayé et je n’ai pas arrêté depuis… ». Et si la pêche en étang reste pour lui un moment de plaisir, il avoue cependant préférer la pêche en rivière « C’est plus mobile, donc plus sportif et plus intéressant » commente-il « Il faut aller chercher la truite ! ».