LE THILLOT
Gilets Jaunes : et la Liberté de
la Presse ?
Après les très (trop) nombreuses
blessures par LBD, dont beaucoup de victimes ont perdu un œil, après
les blessures engendrées par les charges violentes des CRS dont
cette militante niçoise de 74 ans, après l’emprisonnement de
manifestants, dont celui de ce boxeur qui s’en était pris à des
CRS après que ceux-ci aient agressé une femme, décidé par un juge
à la botte de Macron qui rejette systématiquement les plaintes
contre les violences policières, après les interpellations se
terminant souvent par des gardes à vue, après les provocations
quasi-systématiques et les violences de la BAC, après les
intimidations permanentes des forces de l’ordre, la manifestation
parisienne de ce samedi a été marquée par une nouvelle escalade,
visant cette fois à museler la presse ne faisant pas partie des amis
du chef de l’Etat. « La République en Marche » devient
de plus en plus « la Dictature en Marche » ! Un coup
d’assommoir à la Liberté de la Presse dont a été notamment
victime Gaspard Glanz, photographe indépendant, clairement
identifiable comme appartenant à la presse, qui a été embarqué,
placé en garde à vue, jugé et interdit de travail dans la
capitale, tout comme Fabrice Gillan du Média Jaune de Lorraine. Une
interdiction qu’ils ont d’ores et déjà balayée en affirmant
qu’ils continueraient leur travail à Paris. D’autres
journalistes ont été blessés par LBD…Des actes dont la stratégie
est bien évidemment d’éviter la diffusion d’images et
témoignages autres que ceux relayés par les media amis du pouvoir
en place, visant à faire apparaitre les Gilets Jaunes comme des
« méchants » et les forces de l’ordre comme les
« gentils »…
Une guerre de communication qui concerne encore et toujours les chiffres. Aux 27 900 annoncés par les services de Castaner, les Gilets Jaunes répondent avec un chiffre proche de 100 000, chiffre vérifiable par photos ou vidéos.
Manu témoignait encore : « Des Gilets Jaunes disposent d’un petit robot capable de compter les gens en analysant les visages. A la manif de Paris, le robot en a décompté 52 000 ! ».
C’est donc dans ce contexte de plus en plus tendu qu’une délégation des Gilets Jaunes du Thillot avait rejoint la capitale. Le rassemblement initial avait lieu à Bercy, devant le ministère des finances où les manifestants ne se sont pas privés d’installer des banderoles réclamant la justice fiscale. Un rassemblement auquel participait Jérôme Rodriguez, une des « figures » du mouvement qui, malgré la perte de son œil suite à un tir de LDB, continue le combat avec vigueur et détermination. Les Gilets Jaunes rapportent encore une fois un paquet d’anecdotes. Des cruelles comme ce gazage dont a principalement été victime Jocelyn qui a dû passer entre les mains des « street medic » pour se soigner, ou cet encerclement entre deux rangs de CRS dont l’un a accepté de les laisser passer, mais pas l’autre, le tout assorti d’un refus des premiers pour quitter les lieux… Autre moment de tension mais qui, avec le recul prête à rire, concernant Anita qui, bousculée par un CRS raconte l’histoire en commentant « Je lui en aurais bien collé une ! ». David contre Goliath version 2 !Des CRS dont trois ou quatre ont été mis à mal par un Gilet Jaune avant qu’ils ne lui tombent dessus à une cinquantaine, ne se privant de se défouler sur lui à coups de matraque.
Une guerre de communication qui concerne encore et toujours les chiffres. Aux 27 900 annoncés par les services de Castaner, les Gilets Jaunes répondent avec un chiffre proche de 100 000, chiffre vérifiable par photos ou vidéos.
Manu témoignait encore : « Des Gilets Jaunes disposent d’un petit robot capable de compter les gens en analysant les visages. A la manif de Paris, le robot en a décompté 52 000 ! ».
C’est donc dans ce contexte de plus en plus tendu qu’une délégation des Gilets Jaunes du Thillot avait rejoint la capitale. Le rassemblement initial avait lieu à Bercy, devant le ministère des finances où les manifestants ne se sont pas privés d’installer des banderoles réclamant la justice fiscale. Un rassemblement auquel participait Jérôme Rodriguez, une des « figures » du mouvement qui, malgré la perte de son œil suite à un tir de LDB, continue le combat avec vigueur et détermination. Les Gilets Jaunes rapportent encore une fois un paquet d’anecdotes. Des cruelles comme ce gazage dont a principalement été victime Jocelyn qui a dû passer entre les mains des « street medic » pour se soigner, ou cet encerclement entre deux rangs de CRS dont l’un a accepté de les laisser passer, mais pas l’autre, le tout assorti d’un refus des premiers pour quitter les lieux… Autre moment de tension mais qui, avec le recul prête à rire, concernant Anita qui, bousculée par un CRS raconte l’histoire en commentant « Je lui en aurais bien collé une ! ». David contre Goliath version 2 !Des CRS dont trois ou quatre ont été mis à mal par un Gilet Jaune avant qu’ils ne lui tombent dessus à une cinquantaine, ne se privant de se défouler sur lui à coups de matraque.