LE THILLOT
Médiathèque : un hymne profond à
la Planète et à la Jeunesse
« Ce que
nous présentons ce soir est autant un humble geste de résistance
qu’un message de rassemblement, d’aide à la prise de conscience,
mais aussi d’espoir ». En quelques mots d’introduction,
Marielle Pasqual plantait le décor de ce superbe moment théâtral
proposé par la médiathèque, avec le concours de la commune et
notamment l’implication active de Brigitte Jeanpierre et « Miguel »
Petitjean. Et les hasards du calendrier ont voulu que ce spectacle
soit programmé le même jour que la Marche pour le Climat »…
Les lumières pouvaient s’éteindre, les rideaux s’ouvrir et les projecteurs s’allumer sur un décor dépouillé, monochrome, aptes à renforcer l’émotion, les émotions.
Les spectateurs étaient rapidement placés au cœur du thème de ce spectacle. Une dernière fleur qui se bat pour survivre, le pétrole roi source de tant de maux, une société de consommation qui se moque bien de son environnement, qui rit même de le voir se dégrader, ce balayeur qui ramasse avec tristesse une feuille morte d’arbre au sol… jusqu’à l’arrivée de « Mère Nature » au discours tout autant pesé que pesant : « Vos actions détermineront votre futur, pas le mien. Je suis prête à évoluer. Et vous ? ». Alternant énormes et banales violences de notre quotidien et superbes moments poétiques faisant un magnifique détour onirique par le « Bateau ivre » de Rimbaud, les émotions défilaient, profondes. Un miroir de ce que nous sommes tous, nous renvoyant les images d’attitudes destructrices et donc coupables, ne serait-ce que par inaction. Petit à petit, cette société de consommation prenait le pouvoir et, dans le public, on s’interrogeait : où était ce message d’espoir annoncé ? Il arrivait enfin, en toute fin de représentation, sous les traits d’une fillette à la jeunesse immaculée. Un hymne à cette enfance salvatrice qui, accompagnée de « Mère Nature », descendait à la rencontre du public pour distribuer des fleurs…
Il restait à tous les acteurs à saluer le public qui a ponctué la performance des comédiens et de Serge Pasqual, acteur mais aussi auteur et metteur en scène, de chaleureux applaudissements.
Les lumières pouvaient s’éteindre, les rideaux s’ouvrir et les projecteurs s’allumer sur un décor dépouillé, monochrome, aptes à renforcer l’émotion, les émotions.
Les spectateurs étaient rapidement placés au cœur du thème de ce spectacle. Une dernière fleur qui se bat pour survivre, le pétrole roi source de tant de maux, une société de consommation qui se moque bien de son environnement, qui rit même de le voir se dégrader, ce balayeur qui ramasse avec tristesse une feuille morte d’arbre au sol… jusqu’à l’arrivée de « Mère Nature » au discours tout autant pesé que pesant : « Vos actions détermineront votre futur, pas le mien. Je suis prête à évoluer. Et vous ? ». Alternant énormes et banales violences de notre quotidien et superbes moments poétiques faisant un magnifique détour onirique par le « Bateau ivre » de Rimbaud, les émotions défilaient, profondes. Un miroir de ce que nous sommes tous, nous renvoyant les images d’attitudes destructrices et donc coupables, ne serait-ce que par inaction. Petit à petit, cette société de consommation prenait le pouvoir et, dans le public, on s’interrogeait : où était ce message d’espoir annoncé ? Il arrivait enfin, en toute fin de représentation, sous les traits d’une fillette à la jeunesse immaculée. Un hymne à cette enfance salvatrice qui, accompagnée de « Mère Nature », descendait à la rencontre du public pour distribuer des fleurs…
Il restait à tous les acteurs à saluer le public qui a ponctué la performance des comédiens et de Serge Pasqual, acteur mais aussi auteur et metteur en scène, de chaleureux applaudissements.