LE THILLOT
Jardinage :
la grainothèque est en place
Avis aux adeptes du jardin : c’est
parti pour la grainothèque. Le coup d’envoi a été donné hier
matin à la médiathèque lors d’une rencontre avec Isabelle Vial,
porteuse de ce projet salutaire. Pourquoi salutaire ? Parce de
grandes multinationales, comme Monsanto – vous savez, cette
entreprise qui commercialise également les produits à base de
glyphosate, ce désherbant aujourd’hui reconnu comme probablement
cancérigène - veulent s’approprier le vivant et font pression sur
les gouvernements pour que seules les graines conformes à leurs
critères puissent être vendues. Et comme bien d’autres, les
dirigeants français leur ont fait allégeance… « Un drame
pour la biodiversité » commente la porteuse de ce superbe
projet « Aujourd’hui, ce sont 75% des espèces de plantes
alimentaires qui se sont effondrés ».
Si des entreprises comme Kokopelli (voir https://kokopelli-semences.fr ) font de la résistance et ont fait le choix de se placer hors la loi, la pratique d’échange de graines entre particuliers reste cependant autorisée et permet donc aux graines rustiques ou rares de survivre et aussi de ne pas avoir à acheter les produits de ces multinationales qui n’ont qu’un objectif : faire du profit pour verser des dividendes à leurs actionnaires.
« Ces échanges sont de plus particulièrement intéressants pour le jardinier puisque les graines sont récoltées localement et sont donc parfaitement adaptées au climat » précise-t-elle « De plus, en produisant ses propres graines, le jardinier a la certitude qu’elles sont adaptées au terrain ».
Isabelle a donc construit et décoré un petit meuble destiné à recevoir les graines et dans lequel chacun peut se servir librement. « Il est bien évidemment intéressant n’en prendre que quelques-unes pour en laisser aux autres » précise-t-elle « Et pour celles et ceux qui veulent abonder le stock, il est important que les semences apportées ne soient pas en catégorie F1 – graines hybrides protégées par la loi. Des graines qui sont de toute façon inintéressantes car non reproductibles ». Deuxième remarque d’importance : pas de graines OGM : Organisme Génétiquement Modifié.
Isabelle a donc déjà mis de nombreuses graines dans le meuble, insérées dans des enveloppes et portant de nombreuses mentions : nom de la plante, période de semis, lieu de récolte des graines…
Parmi le stock déjà constitué, de nombreuses variété de tomates. « Il en existe 10 000 variétés » précise-t-elle « Dont seulement 3000 ont été répertoriées ».
La séance s’est poursuivie dans un climat particulièrement détendu avec un échange totalement débridé sur les pratiques de jardinage, chacun étant bien confortablement installé dans un fauteuil.
A chacun maintenant de faire tourner ce précieux outil qu’est la grainothèque.
Si des entreprises comme Kokopelli (voir https://kokopelli-semences.fr ) font de la résistance et ont fait le choix de se placer hors la loi, la pratique d’échange de graines entre particuliers reste cependant autorisée et permet donc aux graines rustiques ou rares de survivre et aussi de ne pas avoir à acheter les produits de ces multinationales qui n’ont qu’un objectif : faire du profit pour verser des dividendes à leurs actionnaires.
« Ces échanges sont de plus particulièrement intéressants pour le jardinier puisque les graines sont récoltées localement et sont donc parfaitement adaptées au climat » précise-t-elle « De plus, en produisant ses propres graines, le jardinier a la certitude qu’elles sont adaptées au terrain ».
Isabelle a donc construit et décoré un petit meuble destiné à recevoir les graines et dans lequel chacun peut se servir librement. « Il est bien évidemment intéressant n’en prendre que quelques-unes pour en laisser aux autres » précise-t-elle « Et pour celles et ceux qui veulent abonder le stock, il est important que les semences apportées ne soient pas en catégorie F1 – graines hybrides protégées par la loi. Des graines qui sont de toute façon inintéressantes car non reproductibles ». Deuxième remarque d’importance : pas de graines OGM : Organisme Génétiquement Modifié.
Isabelle a donc déjà mis de nombreuses graines dans le meuble, insérées dans des enveloppes et portant de nombreuses mentions : nom de la plante, période de semis, lieu de récolte des graines…
Parmi le stock déjà constitué, de nombreuses variété de tomates. « Il en existe 10 000 variétés » précise-t-elle « Dont seulement 3000 ont été répertoriées ».
La séance s’est poursuivie dans un climat particulièrement détendu avec un échange totalement débridé sur les pratiques de jardinage, chacun étant bien confortablement installé dans un fauteuil.
A chacun maintenant de faire tourner ce précieux outil qu’est la grainothèque.