LE
THILLOT
Superbe
spectacle, mais public restreint
Régulièrement,
la médiathèque propose des spectacles très variés, passant
notamment par la musique et le théâtre. Des spectacles triés sur
le volet par l’équipe de la médiathèque, qui sont
systématiquement ouverts au public sans avoir à ouvrir le
porte-monnaie.
On pourrait donc s’attendre à ce que ces rendez-vous périodiques soient très suivis. Hélas, il n’en est rien, le public préférant pour beaucoup délaisser le cul…turel au profit du c.. sur le canapé devant un écran de télévision aussi peu propice à la rencontre et à la découverte que chargé d’angoisse et d’émissions abrutissantes…
C’était une nouvelle fois le cas ce dernier vendredi où la salle Cécile Valence n’a accueilli qu’une soixantaine des spectateurs pour une soirée théâtrale de grande qualité.
Adaptation d'une pièce de Karl Valentin, auteur et acteur dans les cabarets munichois du début du 20e siècle et mis en scène par Sophie Novak, ce spectacle tout public a superbement été interprété par la troupe des sept comédiens des Kédal'humés de Thiéfosse.
Une représentation durant laquelle des scènes de la vie quotidienne, comme ce « Je ne trouve pas mes lunettes, mais comment les retrouver si je ne les ai pas sur mon nez pour y voir clair ? » ou encore « Si tous les ouvriers d'usines d'armement faisaient grève, pourraient-on éradiquer les guerres ? » ont été passées à l amoulinette et présentées sous des aspects tantôt philosophiques, tantôt fantaisistes, voire même quelques fois absurdes, laissant une place privilégiée aux rêves, initiés par des moments de sommeil dans d’immenses lits mis en place par une mise en scène pleine d’imagination.
On pourrait donc s’attendre à ce que ces rendez-vous périodiques soient très suivis. Hélas, il n’en est rien, le public préférant pour beaucoup délaisser le cul…turel au profit du c.. sur le canapé devant un écran de télévision aussi peu propice à la rencontre et à la découverte que chargé d’angoisse et d’émissions abrutissantes…
C’était une nouvelle fois le cas ce dernier vendredi où la salle Cécile Valence n’a accueilli qu’une soixantaine des spectateurs pour une soirée théâtrale de grande qualité.
Adaptation d'une pièce de Karl Valentin, auteur et acteur dans les cabarets munichois du début du 20e siècle et mis en scène par Sophie Novak, ce spectacle tout public a superbement été interprété par la troupe des sept comédiens des Kédal'humés de Thiéfosse.
Une représentation durant laquelle des scènes de la vie quotidienne, comme ce « Je ne trouve pas mes lunettes, mais comment les retrouver si je ne les ai pas sur mon nez pour y voir clair ? » ou encore « Si tous les ouvriers d'usines d'armement faisaient grève, pourraient-on éradiquer les guerres ? » ont été passées à l amoulinette et présentées sous des aspects tantôt philosophiques, tantôt fantaisistes, voire même quelques fois absurdes, laissant une place privilégiée aux rêves, initiés par des moments de sommeil dans d’immenses lits mis en place par une mise en scène pleine d’imagination.
Projet de grainothèque : rendez-vous samedi
Une grainothèque, c'est une façon collective de partager des semences, un acte plus militant qu'on ne pourrait le croire... Face à de grandes multinationales qui mettent en œuvre des stratégies de confiscation des graines allant jusqu’à rendre illégales des pratiques d’échanges, afin de vendre leurs propres graines, la création d’une grainothèque permettant l’échange de graines, comme cela se pratique depuis des temps immémoriaux, correspond donc à ce nécessaire besoin de préservation de cet espace de liberté que constitue le jardinage, sans avoir obligation de passer par la case « achat forcé ». Isabelle, initiatrice du projet, invite les jardiniers attachés à leur liberté de planter comme bon leur semble à se rassembler samedi 9 mars à 10h30 pour mettre en œuvre cette grainothèque, un projet collectif indispensable pour la liberté et la biodiversité.
Et pour nombreux « fans » du théâtre bussenet, la médiathèque du Thillot accueillera le Théâtre du Peuple pour une présentation de saison en compagnie de son directeur Simon Delétang. Un rendez-vous fixé au samedi 30 mars à 11h (entrée libre) pour découvrir les œuvres et artistes invité(e)s à Bussang pour cette opus 2019.