La « routine »
est revenue au Thillot, avec le rassemblement d’un groupe de
fidèles au mouvement des Gilets Jaunes à proximité de la mairie.
Aujourd’hui, ils ont reçu la visite « sympa » de
Patrick, Gilet Jaune de Bandol avec lequel ils ont échangés sans
contrainte. Leur visiteur leur racontait notamment avoir participé
avec quelques autres gilets jaunes à l’interpellation de casseurs
qui s’en prenaient au péage d’autoroute dans les environs de
Toulon. On commentait également l’actualité. Au centre des
discussions, il était question de la main tendue par Philippot au
mouvement après avoir déposé la marque « Les gilets jaunes »
auprès de l’administration de la propriété intellectuelle. Une
tentative de récupération politicienne qui n’est pas du tout du
goût de Manu : « Ça me fait doucement rigoler »
commente-il « Il y en a qui cherchent à récupérer le
mouvement pour leurs intérêts personnels. Les Gilets Jaunes sont en
dehors des partis politiques et continueront à l’être ! ».
D’autres fils d’actualité relaient des décisions qui
mettent en évidence le fossé existant entre la violence déployée
par les CRS lors des manifestations et qui est récompensée par des
primes, et celles, le plus souvent en réponse à des provocations
des forces de l’ordre, initiées par les Gilets Jaunes, qui se
soldent actuellement par des peines de prison ferme allant jusqu’à
six mois ! Le tout bien évidemment encouragé par la façon
dont les grands média peuvent rapporter les informations concernant
ces confrontations. On a ainsi pu voir de « pauvres »
policiers à moto se faire attaquer par de « vilains »
gilets jaunes, alors que quelques secondes avant, ces mêmes
policiers envoyaient des bombes en direction d’un cortège qui
n’avait rien de menaçant… Et si cela ne suffisait pas, Eric
Drouet, l’un des principaux initiateurs du mouvement, s’est fait
capturer par des CRS en pleine manifestation du 22 décembre. Il sera
jugé pour port d’arme prohibé, fait catégoriquement contesté
par ses proches. En attendant, il est placé sous contrôle
judiciaire et se trouve donc de fait limité dans ses déplacements.
Tout comme un certain Alexandre Benalla, proche « ex »
conseiller du chef de l’Etat, mis en examen pour violences
répétées. Sauf que lui, il se « trimballe » avec des
passeports diplomatiques qu’il aurait « oublié » de
rendre, malgré ses déclarations sous serment devant le Sénat
précisant qu’il les avait déposés à l’Elysée. Il a été
repéré récemment en Afrique, notamment au Tchad, quelques jours
seulement avant le déplacement du chef de l’Etat ! Vous
avez dit Egalité ?