Aujourd’hui, je « me mouille »
une nouvelle fois, afin de pouvoir préciser ma pensée en réponse à
un commentaire vu sur les réseaux sociaux suite à la publication
d’hier. Une personne a souhaité interpeler les personnes qui
suivent la page en questionnant : « Comment peut-on être
GJ quand on bénéficie de toutes les aides de l'état ? ». Sam
Colle a pris la responsabilité de répondre, précisant entre autres
le caractère collectif et solidaire de ce combat, insistant par
ailleurs sur un autre aspect qui permettra de partager ce qui aura
été gagné par cette lutte. La réponse de cette personne a été
aussi rapide que contestable : « Je ne discute pas avec le
R N ». Ce petit épisode, conclu par une fin de non-recevoir
m’interpelle. De quel côté se situe l’intolérance ? Du
côté RN, c’est une certitude ! Ce parti défend une
politique de rejet, voire de haine envers certaines catégories de
population qui fuient la misère et/ou la guerre sans rien remettre
en cause des pratiques prédatrices des hyper-riches qui confisquent
des sommes d’argent considérables et privent l’Etat des
ressources nécessaires au fonctionnement de nombreux services
publics. Cette intolérance est également dans les propos de
cette personne. Je veux affirmer ici haut et fort, que depuis le
début de ce mouvement, j’ai appris à connaître Sam. Jamais, je
n’ai trouvé dans ses propos des idées de rejet du type de celles
défendues par la bande à Le Pen. Bien au contraire, au cours de ses
discussions, il fait preuve d’écoute, de sens du partage et de
solidarité. J’ai également envie de dire que, de mon côté,
je ne refuse jamais la discussion avec un militant RN. J’ai
toujours en tête l’envie de lui dire, arguments à la clé, qu’il
se trompe de combat. C’est pour moi un souci de tous les
instants. De plus, et comme me l’a appris un prof de math il y a
quelques années, j’applique une formule qui dit que – fois –
égal +, ou dit d’une autre façon : les ennemis de mes
ennemis sont mes amis. En la circonstance, et même si certaines
personnes ne partagent pas mes idées, je mets en pratique un autre
enseignement, plus philosophique qui dit : « Si tu ne
comptes que sur tes semblables pour faire la Révolution, tu peux
attendre longtemps !". En clair, toutes les personnes qui
convergent pour dire « ça suffit ! » à Macron sont
les bienvenues, sans sectarisme !
Pour ce qui concerne le groupe local,
il a reçu ce jour la visite de Yoan du Ménil qui était à Paris le
1er décembre. Le jeune Guédon en est revenu avec une
plaie assez impressionnante à la jambe après avoir essuyé un tir
de flashball. « C’était en fin de matinée à proximité de
l’Arc de Triomphe, juste avant qu’il ne soit saccagé »
raconte-t-il « J’ai pris un tir de flashball dans la jambe. I
l faut savoir que les balles en caoutchouc sont associées à une
partie métallique. J’ai pris cette partie et, transporté à
l’hôpital, ils m’ont extraits 4 corps étrangers métalliques».
Des vidéos assez significatives sont en ligne sur son compte FB
https://www.facebook.com/titirailleroute.bheu De
son côté Manu et ses collègues, dont le groupe était aujourd’hui
assez restreint, lancent un nouvel appel à la mobilisation et donne
rendez-vous à tous ceux qui ont un peu de temps demain à partir de
9h place de la mairie. « Tout le monde est concerné »
plaident-ils « Il est important qu’un maximum de personnes
soient mobilisées, même si ce n’est que pour une heure ou
deux ». Enfin, dernière info du jour : la rencontre
Gilets Jaunes – Elus se tiendra à la mairie du Thillot ce samedi à
18h30.