Les cérémonies
de commémorations des combats de la Cote 1008 ont bénéficié cette
année de conditions météorologiques particulièrement douces. « Ce
n’était pas le cas les années passées et encore moins le 6
octobre 1944 où les combats se sont tenus dans la neige et le
froid » rappelait Jean-François Viry au pied de la stèle
inaugurée en 1964 ». Le premier magistrat rappelait les
chiffres – dramatiques – des victimes de ces combats : « 339
blessés, 129 morts dans les rangs des Parachutistes et des Goumiers
Marocains dans ces combats qui ont été décisifs dans la
bataille des Vosges. La commune du Ménil restera deux mois entre les
lignes de combat, permettant une aide précieuse de renseignements
qui vaudra la Croix de Guerre avec Etoile de Bronze au village ».
L’hommage au courage, à la détermination des Libérateurs, ainsi
que l’importance du devoir de mémoire étaient ensuite au cœur de
l’allocution du premier magistrat, propos repris par Dominique
Peduzzi qui insistait sur « Cette valeur inestimable qu’est
la Liberté ». Les cérémonies, dont le protocole a
impeccablement été dirigé par Richard Ory avec la complicité
efficace de Damien Houssaye à la sonorisation, et qui avaient débuté
par un dépôt de gerbes au Monument aux Morts, ont également permis
à Claude Verlot, ancien du 1er RCP de présider à la
remise symbolique du calot du Cl Heinrich, ancien libérateur connu
sous le nom de code « Beaumont » au Cpte Locci, un des
plus anciens du 1er RCP, aujourd’hui âgé de 93 ans, et
acteur des combats de libération. Les dépôts de gerbes de la
municipalité, du 1er RCP et du Souvenir Français qui ont
suivi ont permis à deux représentants de la classe 2021 d’être
associés à ce moment d’hommage et de recueillement.