Qu’il s’agisse du Peut Haut, du Poteau, du Steingraben ou de la
Cote 1008, on a peine à imaginer que ces lieux pleins de calme et de
sérénité aient pu être les théâtres de violents combats qui ont
coûté de nombreuses vies humaines.
Ce dernier dimanche, le
rassemblement au « Camp Camille Louis » du Peut Haut,
redevenu le havre de paix tant apprécié de tous, a une nouvelle
fois été l’occasion de rappeler le souvenir des 32 résistants du
maquis tombés lors des combats avec l’envahisseur nazi.
Premier
à prendre la parole, Dominique Peduzzi rappelait la disparition de
Jean Denis avant de vanter « La mobilisation dans l’action
pleine de danger pour les maquisards, leurs familles et leurs amis »
et « Le legs de ce patrimoine qu’est la Liberté que nous
avons à transmettre aux générations futures ». Des paroles
dont l’esprit était repris par Nadine Perrin, suppléante de
Christophe Naegelen « Une bravoure qui ira jusqu’au sacrifice
qui a permis de sauver l’Honneur de la France et sa Liberté ».
La
cérémonie permettra également à Bernard Parmantier, président de
la Légion Vosgienne d’égrainer une fois encore, les 32 victimes
dont les noms sont gravés sur la stèle au milieu de la forêt
fressiotte.
La cérémonie, dirigée de main de maître par
Sébastien Bailly, terminée, chacun était invité à se diriger
vers le chalet pour un vin d’Honneur tout en convivialité.