« En cinq éditions, c’est la première fois que nous n’avons
pas la pluie ! » en une phrase et un grand sourire, Michel
Villaume résumait la situation de ce cru 2018 des feux d’artifice
à l’étang de Chaume. Les conditions étaient donc idéales pour
que le public soit au rendez-vous. Il l’a été !
Tranquillement, la foule a pris possession des abords de l’étang
à mesure que l’heure du spectacle pyrotechnique approchait. Un
spectacle préparé de main de maîtres par les artificiers du jour :
André, Marius, Damien, Alain et Fabien. Un embrasement du ciel
ponctué par une salve d’applaudissements nourris dès la fin du
bouquet final.
Préalablement, l’équipe d’Anim’Thillot
était à pied d’œuvre pour gérer la buvette et la petite
restauration, après s’être donné le temps d’installer les
chapiteaux, la piste de danse, les tables, bancs, friteuse et autre
barbecue avec la précieuse complicité des services techniques
communaux.
L’un des chapiteaux était réservés à
l’orchestre « Les Maudites Blouses » qui superbement
assuré l’ambiance musicale de la soirée.
« Clap de
fin » pour « Dédé » et Marius
Pour deux des
artificiers, André Cadé et Marius Peduzzi, il s’agissait en la
circonstance du dernier tir. Les deux compères ramoncenais tiraient
leur révérence au terme du spectacle pyrotechnique du jour. Un
« clap de fin » après pas loin de 50 années de service
pour « Dédé » Cadé qui a débuté sa carrière en
1969, année où il a rejoint les rangs des pompiers. Quant à Marius
Peduzzi, qui avoue lui-même être un « touche à tout »,
cet épisode a mis fin à 13 années de service, ayant été formé
alors qu’il était âgé de 69 ans. Et les deux retraités
artificiers se remémorer quelques souvenirs, notamment de cette
époque où la mise à feu se faisait avec des briquets ou des becs
de gaz reliés à une petite cartouche camping-gaz… Au terme de
cette carrière, les souvenirs sont nombreux, mais aucune nostalgie.
« Nous avons fait ce choix, donc pas de regrets »
confiaient-ils « De toutes façons, nous restons bien
évidemment à disposition si on nous appelle : quand on est
artificier, c’est pour la vie ! »