Au moment de son
allocution du 14 juillet, Michel Mourot rappelait le double événement
de 1998 : Fête Nationale, bien sûr, mais aussi le titre de
champion du monde de football acquis deux jours plus tôt. « Cette
année, nous célébrons notre fête nationale. Pour la réussite de
l’équipe de France, nous attendront demain en croisant les
doigts ». La suite a démontré que les doigts ont été bien
croisés !
Le premier magistrat rappelait cette principale
célébration de la République, dont l’épisode zéro remonte bien
évidemment en 1789. « Ce matin là, le Peuple de Paris prit
les armes aux Invalides, se dirigea vers une vieille forteresse
royale, la Bastille, qui constituait le symbole du pouvoir
absolu ».
Il soulignait encore cette année 1918, il y un
siècle tout rond, le fin de la première guerre mondiale, qui aurait
pu, qui aurait du permettre aux hommes de vivre dans la fraternité.
« L’Histoire nous montre que la Liberté n’est pas u
acquis. Il faut se battre pour la conserver, aujourd’hui comme
hier ».
Préalablement, et fidèles à une tradition
désormais bien établie, les célébrations avaient réservé une
place de premier choix aux associations locales qui, chacune sous
leur bannière, se sont inscrites une nouvelle fois en lettre d’or
dans cette manifestation. Un monde associatif qui, lui aussi,
constitue une bulle républicaine, qu’il permette la pratique d’une
activité ou le soutien solidaire à tous dans le plus pur esprit de
la République : liberté égalité fraternité.
Des
valeurs qui, contre vents et marée, constituent les piliers de notre
pays et qui se doivent d’être défendues contre vents et marées
et même quelques fois contre ceux qui, en haut de la pyramide,
tentent de les mettre à mal...