La salle de musique porte désormais le nom de
celui qui, durant 26 ans, a assumé les fonctions de président de la
Ramoncenaise Musicale, avant d’être nommé Président d’Honneur.
Disparu l’an dernier après avoir tant donné aux autres, René
Lacour était ce samedi au centre de la cérémonie dans une salle
qu’il a fréquenté avec assiduité et dévouement. Sur une
proposition de Francis Fuchs, reprise avec enthousiasme par François
Cunat, ce lieu où celui qui a assumé durant 26 ans la présidence
de la Ramoncenaise Musicale a passé d’innombrables heures à
donner des cours a été renommé « Espace René Lacour ».
Un juste hommage pour cet homme à l’altruisme jamais défaillant,
non seulement au sein de la Ramoncaise Musicale, mais également
inépuisable militant de l’éducation qu’il a été, mettant en
avant sans jamais faillir ces valeurs que Sarah, sa petite fille,
s’est plue à rappeler après avoir réussi tant bien que mal à
maîtriser une profonde émotion : « Partage, rencontre,
amitié, instruction, éducation, épanouissement et joie » .
« Un
moment particulier pour cet hommage que nous avons voulu simple,
comme il l’aurait souhaité » confiait François Cunat après
avoir levé le voile sur la plaque qui orne désormais « L’Espace
René Lacour » en compagnie de Claude et Sarah, fille et
petite-fille de l’ancien président de la musique. « Un
espace riche de souvenirs pour René qui présidé l’association
jusqu’au 20 mars 2005, mais qui s’est également beaucoup investi
au sein de l’ASR et de la Société des Fêtes » poursuivait
le premier magistrat avant de rappeler cette reconnaissance des
musiciens qui « Chaque année venaient lui jouer une
aubade devant son domicile » et de conclure :
« Aujourd’hui la relève est bien présente. Longue vie à la
Ramoncenaise Musicale ! ».
Invité à prendre la
parole, Yannick Peduzzi s’est déclaré « Fier de poursuivre
l’œuvre de René ».
Prenant la suite du président,
Claude, fille de René, tenait à remercier tous les amis présents
et exprimait sa fierté de ce que René a donné, avant que Sarah
souligne l’humilité et la modestie de son papy qui n’aurait pas
fait opposition à la fierté de voir son nom au-dessus de l’entrée
de « sa deuxième maison », celle de « Notre
famille de cœur ».