Suite à ce
premier opus du genre dans la cité, une nouvelle édition semble
déjà être « dans les tuyaux » pour l’an prochain, en
version améliorée.
« Découvrir
d’autres façons de se soigner, de prendre soin de soi, plus en
lien avec la Nature » : tel était l’objectif de ce
premier salon « Médecines Douces et Bien-Être » proposé
par l’UCAT ce dimanche en complément de La Foire aux Beignets et
de la Foire Auto. Une vingtaine d’exposants était rassemblée à
la salle Cécile Valence pour présenter leurs savoir-faire
multiples. Un panel très varié de massages, acuponcture, pouvoir
des pierres, radiesthésie, reiki, ostéopathie, shiatsu, iridologie,
naturopathie, sophrologie, magnétisme… la gamme était vaste et
nombreux sont ceux qui ont profité de leur visite pour passer sur la
table de soins de l’un des praticiens pour découvrir et tester une
discipline. Complément incontournable de ces pratiques, des stands
proposaient des produits à base de plantes : huiles
essentielles, fleurs de Bach ou encore des flacons et fioles
contenant des préparations à base de produits naturels, bio bien
sûr !
Au moment où les personnalités étaient
rassemblées dans le hall de la médiathèque pour l’inauguration
de la trilogie La Foire aux Beignets, Foire Auto et Salon, tous
étaient unanimes à reconnaître les vertus de ces pratiques, en
pleine cohérence avec l’image verte des Hautes Vosges et
contribuant de plus à l’essor d’une économie en plein « boum ».
Tous soulignaient également l’intérêt de la mise en œuvre de ce
salon au thème original et même pionnier sur la Haute Vallée de la
Moselle.
Dominique Peduzzi évoquait cette action, débutée il
a quelques années à l’initiative du Département permettant la
protection des très fragiles et précieuses fleurs d’arnica. Il
enchainait sur une autre action à venir : la mise en œuvre de
l’espace bien-être intégré au projet de la future piscine.
Le glyphosate, ce poison...
« Les acteurs locaux du bien-être y auront toute leur place
dans un cadre qu’il conviendra de définir » commentait-il
« La structuration du projet piscine permettra de nombreuses
possibilités ».
De son côté, Christophe Naegelen
mettait en avant cette filière profondément complémentaire à
l’image nature du secteur avant de répondre à une interpellation
à propos de ce « poison » pour la santé de chacun
qu’est le glyphosate, intégré dans le fameux Roundup produit par
la firme Monsanto, reconnu comme probablement cancérigène par
l’OMS, mais qui continue à être déversé par millions de tonnes
sur des produits que l’on finit par retrouver dans l’assiette, et
dont l’Assemblée Nationale vient de rejeter l’interdiction. Le
temps d’entrer dans le détail des horaires quelque peu
surréalistes des séances de l’hémicycle ayant vu le rejet de
cette interdiction lors d’un vote à une heure très avancée de la
nuit, le député argumentait « Cette interdiction relève de
la compétence de l’Europe ! » avant d’ajouter avec
force en « off » : « On entend n’importe
quoi à propos de ce rejet de l’interdiction. De mon côté, je
n’ai jamais eu le moindre coup de fil de Monsanto !». En
attendant une loi permettant d’interdire ce poison, chacun pourra
s’orienter vers les produits « bio » dont le label est
un gage de qualité ou mieux encore, cultiver son jardin pour
approvisionner son assiette dont chacun pourra être certain de la
qualité.
Au bout de la journée, un premier bilan était fait
avec les exposants, en grande majorité très satisfaits. Une seconde
édition semble d’ores et déjà en vue pour l’an prochain, en y
intégrant quelques modifications afin d’en améliorer le cadre,
l’audience et la notoriété.