Concert de
printemps : la nostalgie au fil des partitions
Pour mettre au
point un programme de concert, l’alchimie est subtile. Ce n’est
pas Rémi Durr qui dira le contraire, lui qui avouait au public :
« Pour ce concert consacré à la variété française, j’ai
eu plusieurs difficultés à affronter : trouver des chansons
pour harmonies qui soient bien écrites et adaptées à notre
orchestre, mais aussi marier les styles et les époques ». Au
terme de l’exercice, le résultat s’est avéré particulièrement
convaincant. Au fil d’un programme très éclectique allant de « La
ballade des gens heureux » jusqu’au célébrissime « Aux
champs Elysées » pour la première partie, puis de « Et
maintenant » à « Noir c’est noir » pour la
seconde, les musiciens ont pu mettre leurs qualités au service d’un
répertoire varié et enthousiasmant. Le tout dans un contexte
compliqué de chaleur écrasante. A tel point d’ailleurs qu’avec
l’autorisation du chef, les musiciens ont pu quitter leurs gilets,
« Mais uniquement le gilet ! » rigolait Rémi.
Au
menu de la soirée, une quinzaine de pièces qui, une à une, ont été
présentées par différents musiciens qui ont su attirer l’attention
du public sur son histoire : la rythmique de « Et
maintenant » empruntée au boléro de Ravel comme le précisait
« JB » ou, à propos du « Telephon » de Nino
Ferrer, enterré à son décès en 1998 dans le village de Montcu,
commune qui a été sous le feu des projecteurs à l’occasion d’un
épisode de l’émission TV « Le petit rapporteur »
indiquait Jean-Claude qui a de temps à autre pris la direction de
l’orchestre tandis que Rémi reprenait sa place au sein du pupitre
des trompettes. On notera également ce clin d’œil
particulièrement sympathique pour « Elle a fait un bébé
toute seule » de Goldman, dont la présentation a été laissée
à Caroline, elle-même enceinte.
En début de seconde partie,
Cindy Salquèbre avait appelé Anne-Laure Kopp, qui a rejoint les
rangs de l’Harmonie Bussang Saint Maurice depuis 10 ans maintenant.
Avec mille précautions, la Présidente lui a épinglé sa médaille,
tandis que le directeur lui remettait son diplôme.
En fin de
concert, à la demande du public, l’orchestre a repris « Les
Champs Elysées » en y ajoutant un vibrant « Je ne
regrette rien » d’Edith Piaf.
Prochain rendez-vous avec
l’Harmonie Bussang – Saint Maurice le samedi 9 juin à 20h30 au
casino de Bussang.