Faussement
annoncés comme obligatoires, ces nouveaux compteurs présentent de
nombreux dangers, notamment pour la santé des enfants, et visent
pour l’essentiel à « se faire du blé » sur le dos du
consommateur.
Invitée à
plusieurs reprises à participer à cette réunion d’information,
l’entreprise Enedis n’a pas daigné répondre à la sollicitation
de le-thillot.com, organisateur de cette soirée d’information. Du
coup, le débat souhaité permettant l’équilibre entre les points
de vue n’a pu avoir lieu. Qu’à cela ne tienne, Dominique Humbert
de l’association StopLinky88 a ainsi pu prendre ses aises pour
exposer ses très nombreux arguments à l’encontre ce compteur.
Obligatoire ? « Faux, seulement recommandé par
l’Europe ! D’ailleurs l’Allemagne a décidé de s’en
passer ! » faisait-il remarquer. Un nouveau compteur qui
disjoncte souvent et ne tolère aucun dépassement de puissance comme
peuvent l’accepter les anciens. Du coup, Enendis augmente la
puissance, et donc… la facturation. Le conférencier anti-linky
développait également les dangers potentiels de ce nouvel
appareil qu’Enedis tente d’imposer : « Risque
d’incendie et émission d’ondes électromagnétiques classées
comme probablement cancérigènes par l’Organisation Mondiale de la
Santé », notamment pour les enfants dont le cerveau encore en
formation, qui est très sensible à ces ondes, ainsi que les risques
de pannes ou dysfonctionnements multiples pour divers appareils
électriques dont certains peuvent être endommagés.
L’exposé
de Dominique Humbert se focalisait ensuite sur les raisons qui
poussent Enedis à vouloir imposer ce compteur malgré sa dangerosité
désormais avérée et les protestations de plus en plus fortes
qu’elle génère légitimement. L’explication, toujours très
documentée, était limpide : « Selon son patron, Enedis a
pour ambition de devenir un acteur important du Big Data : en
clair cela signifie que, malgré l’interdiction, Enedis envisage de
vendre les données personnelles de chacun d’entre vous à des
sociétés de marketing qui sont particulièrement friandes de ce
type d’informations ». Et cela peut aller très loin :
le conférencier évoquait un scientifique allemand qui affirme
pouvoir reconnaitre un film en cours de visionnage grâce à son
spectre lumineux qui peut être transmis via la technologie CPL
(Courant Porteur en Ligne) utilisée par les compteurs Linky ! Le
militant évoquait enfin les risques de piratage : « Des
pirates parviennent à pénétrer le ministère de l’Intérieur,
ils peuvent donc entrer chez vous ! ». Sans compter les
dégâts humains en lien avec les suppressions de postes qui vont de
pair avec la mise en œuvre de cette technologie apte à quasiment
tout faire à distance…
Alors que faire pour s’opposer à l’installation de ce compteur ? « A vous de vous mobiliser ! » plaidait Dominique Humbert « Vous avez parfaitement le droit de refuser l’implantation. Avec le concours d’avocats spécialisés, nous avons mis au point des courriers type dont vous pouvez vous servir pour envoyer un courrier recommandé à Enedis, ce que je vous conseille de faire au plus tôt ! ». Si un refus peut facilement être géré pour les compteurs situés en intérieur de maison ou d’appartement – il suffit alors de s’opposer à l’entrée du technicien chargé de l’installation du nouveau compteur - , le blocage des compteurs en extérieur est déjà un peu plus compliqué et passe par un blindage dudit compteur : grillagé, bétonné, cerclé de fer… les diapos projetées lors de cette réunion et visibles sur le site de stoplinky88 ont illustré différentes méthodes pouvant être mises en œuvre. Encore plus compliqué « Même si cela reste possible !» affirmait Dominique Humbert est le cas des habitations collectives pour lesquelles le combat s’annonce encore plus rude… « Les seuls combats perdus sont ceux qu’on engage pas ! » concluait Dominique Humbert. L’exposé terminée, le dialogue avec le public permettait pour l’essentiel d’appuyer, voire renforcer le point de vue du conférencier. Un spectateur, très pointu dans son intervention allait même jusqu’à faire une corrélation entre ondes électromagnétiques - dont celles du type de celles créées par le compteur Linky - et l’augmentation spectaculaire de certaines maladies comme Parkinson, Alzheimer ou cancer de la moelle épiniaire… Michel Mourot, présent à cette soirée informait le public que la municipalité s’opposait formellement à l’installation des compteurs Linky dans les bâtiments communaux et que les services de la mairie étaient prêts à donner un coup de main à ceux qui le souhaitent pour effectuer les démarches de refus de cette installation. Il recueillait les applaudissements nourris du public.