Réuni
lundi soir, le conseil municipal a validé les budgets primitifs pour
l’année 2018. Première information : pas de hausse des taxes
locales qui restent donc à 23% pour la taxe d’habitation, 16.23%
pour le foncier bâti, 24.74% pour le foncier non bâti et 22.22%
pour la CFE (contribution foncière des entreprises). A noter
cependant que l’augmentation des bases sera tout de même à
l’origine d’une augmentation que chacun pourra constater sur sa
feuille de taxes locales. Le produit attendu à l’encaissement de
ces 4 taxes s’élève à 1 677 392 Euros qui abondent
bien évidemment le budget primitif de la commune, complétés par
d’autres recettes et permettent d’équilibrer la section de
fonctionnement à 5 107 342.14 Euros. Du côté de la
section investissement, l’équilibre est atteint à hauteur de
4 275 655.60 Euros intégrant un programme variés
d’opérations qui touchera notamment l’achat de nouvelles
décorations de Noël, des travaux de peinture extérieure à la
médiathèque avec réalisation d’une fresque qui fera l’objet
d’un concours, la première tranche des travaux de sécurisation du
carrefour de la place du 8 mai, la mise en place d’un système de
vidéosurveillance entre l’école Jules Ferry et la place du 8 mai,
l’aménagement du parking de la rue Charles de Gaulle, d’importants
travaux à la maison des associations, la réfection en totalité des
sanisettes de la mairie, des travaux de réfection d’une classe à
l’école Jules Ferry, l’achat d’un tracteur, un programme de
voirie d’environ 156 000 Euros ou encore des travaux
d’électricité et de changement du moteur des cloches de
l’église.
La somme prévue à l’agrandissement du musée
des Hautes Mynes a fait l’objet d’un examen plus approfondi, le
montant initial ayant été revu pour passer à 216 474 Euros.
L’investissement sera étalé sur 2018 et 2019, les travaux étant
programmés de l’automne 2018 au printemps 2019. Au terme de la
présentation de l’APS (Avant-Projet Sommaire) le maire évoquait
la proposition émise par Francis Pierre d’effectuer les démarches
nécessaires pour l’obtention du label « Musée de France ».
Considérant que cette démarche risquait de ralentir le projet, il
annonçait qu’elle serait faite au terme des travaux
d’agrandissement.
Pas grand-chose à signaler du côté
du budget de l’eau équilibré à 262 809 Euros en
fonctionnement et 739 615.36 Euros en investissement, si ce
n’est un excédent de clôture prévisionnel de 140 000 Euros.
Le
budget assainissement, tendu les années précédentes, parvient à
dégager un excédent de fonctionnement de 30 800 Euros et
161 200 Euros en investissement. « La réduction des frais
de pompage, voisine des 20 000 Euros constitue une belle bouffée
d’oxygène » précisait Isabelle Canonaco, chargée de
présenter les budgets.
Régie de la crèche municipale :
ce budget présente deux grosses nouveautés. La prise en
considération de l’entrée dans le Pôle Petite Enfance à la fin
des travaux et l’intégration maximale des frais communaux, comme
la mise à disposition de personnels, afin que les comptes intègrent
ces données permettant de présenter des coûts complets à la CAF
qui, sur ces bases, ouvrira davantage son portefeuille.
Budget
forêt : ce budget a fait l’objet d’une décision
modificative pour un montant de 5 145 Euros, permettant les
travaux de reprofilage d’un chemin forestier en forêt du
Bonhomme.
Subventions aux associations
Préalablement
à l’examen des budgets primitifs, le conseil avait examiné et
validé les propositions de subventions aux associations. Avec un
total de 50 250 Euros en subventions normales et 15 300
Euros en subventions exceptionnelles, le cru 2018 est proche à celui
de l’an passé, exception faite des subventions exceptionnelles
accordées pour l’organisation des festivités du 400ème
anniversaire de la poudre noire. A noter dans cette liste les 1 500
Euros accordés à « Le Thillot Grimpe » afin de
renouveler du matériel, notamment pour les enfants. Un point qui a
fait l’objet de discussion en détail concernant la sécurité en
général et le rôle des animateurs et éducateurs dans sa bonne
gestion. L’UMT se voit doter d’une subvention plus importante que
l’an passé afin de permettre l’achat de nouveaux instruments et
la prise en considération du salaire de la nouvelle directrice. Du
côté de l’Ecole de Musique, la subvention est en baisse, passant
de 15 000 Euros à 11 000 Euros, complétés par une
subvention exceptionnelle de 4000 Euros. « L’objectif est
bien de mettre en œuvre une politique visant à faire en sorte que
les communes d’où sont issus les élèves mettent la main au
portefeuille » expliquait Michel Mourot « La commune du
Thillot ne va continuer à payer pour ces élèves indéfiniment ! ».