Une nouvelle
médaille d’argent au Salon de l’Agriculture 2018 est venue
compléter la déjà très vaste collection de récompenses. Cette
fois, c’est pour le munster fermier qui, de plus, dispose désormais
du label « bio ».
Après le superbe
titre en race vosgienne remporté l’an dernier au salon de
l’agriculture par « Doliprane », le GAEC du Vacceux
s’est encore illustré lors de l’édition 2018 de ce que l’on
coutume d’appeler « la plus grande ferme du monde ».
L’exploitation thillotine s’est ainsi vu décerner la médaille
d’argent du concours général par le jury à son munster fermier.
Une belle récompense pour les 4 associés du GAEC du Vacceux –
Pascale Schoeffter, Marie-Jo et Dominique Valdenaire et Nicolas
Fetet qui, du côté de Pêcherotte, ne ménagent pas leurs efforts
pour assurer la qualité de leurs produits. Un titre qui vient ainsi
rejoindre les nombreux autres qui font l’objet de cadres et autres
posters sur les murs du coin boutique.
Dans la recherche de
qualité, le GAEC du Vacceux s’est également intéressé au label
« bio », certification qu’il a décrochée en novembre
2017 et qui lui vaut de mettre en avant cette reconnaissance dont les
consommateurs sont de plus en plus friands, sachant fort bien qu’il
s’agit là d’un critère de qualité vérifiée répondant à un
cahier des charges pour le moins drastique. « Au départ, nous
avons entrepris cette démarche pour satisfaire à la demande d’un
client – Bjorg, très réputé dans le monde des produits bio - qui
souhaitait des produits bio, bien sûr, mais aussi produit par des
vaches exclusivement vosgiennes et de plus, s’appuyer sur une
exploitation apte à assurer une quantité de 5 tonnes par an »
explique Nicolas Fetet « Nos munsters sont donc désormais
commercialisés sous la dénomination Bonneterre ».
Saveurs multiples
Mais si le munster fermier est en quelque
sorte le « fer de lance » de la production du GAEC du
Vacceux, il n’est qu’une partie des produits que la ferme
commercialise. Aux côtés du munster nature et au cumin - « Cumin
des Prés » s’empresse d’ajouter Nicolas Fetet - les tommes
sont également bien présentes, en différents formats et aux
saveurs multiples : à l’ortie, à l’ail des ours, au
serpolet et au cumin des prés.
Des fromages qui sont produits
quotidiennement et qui passent ensuite trois semaines en affinage
« C’est la norme pour le munster fermier » détaille
Nicolas Fetet. Régulièrement, les fromages sont ainsi « lavés »
afin de sélectionner les ferments qui permettront aux fromages de
présenter une belle robe orangée.
En amont de cette
fabrication, le GAEC dispose de quelques 130 vaches, toutes
vosgiennes, dont 75 laitières (les autres étant pour l’essentiel
des génisses). Des bêtes qui chaque jour passent à la traite, afin
de disposer de lait, matière première indispensable à la
fabrication des fromages. Et quand on sait que pour fabriquer une
tomme de 8 kg, il en faut 80 litres…
Complément quasi-naturel
de l’activité, le GAEC s’est également diversifié en se dotant
de quelques porcs qu’il engraisse avant de le confier pour
transformation à Laurent, l’un des bouchers de la commune. Ils
reviennent ainsi sous forme de saucissons et de fromage… de tête
cette fois !