La
cure de jouvence de la piscine débutera en septembre 2018 et
s’étalera sur 18 mois. A terme, en mars 2020, le territoire sera
doté d’un équipement particulièrement attractif.
Construite
en 1973, la piscine devait subir d’importants travaux importants
afin d’éviter la fermeture : bacs tampons, doubles goulottes
de refoulement de l’eau du bassin, lavage et traitement de l’eau,
accès aux personnes à mobilité réduite, réfection de vestiaires
et de la toiture, les points de non-conformité étaient légion...
Qui plus est, les importants problèmes techniques de 2016, à
l’origine d’un arrêt d’exploitation de 3 mois et la réflexion
qui a suivi ont permis de démontrer que de simples travaux de
modernisation ne garantissaient pas une exploitation ultérieure
sereine. Une option qui avait été chiffrée à 804 354 Euros,
ne pouvant faire l’objet d’aucune subvention particulière si ce
n’est le tronc commun.
Plutôt que de partir dans cette
direction, le conseil communautaire a donc choisi d’ouvrir un
dossier ambitieux propre à augmenter la qualité de l’accueil des
usagers, avec possibilité de pouvoir faire appel à des financements
plus importants : « Une
piscine moderne pour un territoire dynamique ». Dans le cadre
de la réflexion « tous azimuts » concernant l’avenir
de cette piscine, une étude a également été menée permettant de
mieux définir l’utilité et le fonctionnement d’un espace
bien-être qui, à son terme, a donc été intégré au projet.
Au
final, la cure de jouvence choisie représente un investissement de 4
millions d’Euros hors taxes (4 061 049.63 € HT précisément),
avec une prévision de subventions frôlant les 50% (1 930 583.00
€ HT), l’Etat mettant la main au portefeuille pour 920 000
Euros, le Département pour 511 000 Euros et la Région pour
360 000 Euros, complétés par une aide attendue de 140 000
Euros.
Le projet adopté a été décliné en trois points.
Premier d’entre eux, l’accueil et les vestiaires avec
modification de l’entrée, la réfection complètes des vestiaires
et création de 4 vestiaires collectifs et des douches. Deuxième
point : l’espace piscine avec mise aux normes du bassin (avec
goulottes de refoulement) et des espaces pour Personnes à Mobilité
Réduite et création d’un pôle ludique avec bassin
d’activité/apprentissage de 130cm de profondeur, une pataugeoire
de 20cm de profondeur, deux pentes glisse, un toboggan dont une
partie fermée passera à l’extérieur du bâtiment, et suppression
de l’ancienne pataugeoire extérieure.
Quel impact sur la fiscalité locale ?
Troisième point : l’espace bien-être avec création de douches et vestiaires spécifiques, d’un hammam (10/12 personnes), de 2 saunas avec ambiances différentes, un espace « douches sensorielles », un spa d’une capacité de 6 personnes, une salle de luminothérapie, un solarium et une terrasse. Du coup, la surface au sol va quasiment être doublée, passant de 920 m2 à 1830m2, dont 180m2 pour l’espace bien-être et 220 m2 pour l’espace ludique.
Les études menées se sont bien évidemment penchées sur les effets en termes de fréquentation, et de coûts de fonctionnement. Les scolaires continueront à constituer le gros des troupes, avec 10 763 entrées 1 016 accompagnants. Les entrées individuelles piscine ont été évaluées à 3 000, complétées par 2 258 cartes activités, 796 entrées centres de loisirs et 112 accompagnants et enfin 900 entrées individuelles estimées à l’espace bien-être. Concernant l’ouverture, les 2 648 heures recensées avant travaux augmenteront de 32%, passant donc à 3 462 heures, auxquelles s’ajouteront 2 280 heures d’ouverture au public de l’espace bien-être, dont 320 heures en dehors des horaires d’ouverture de la piscine. Des plages horaires qui vont nécessiter l’embauche d’un maître-nageur sauveteur supplémentaire (qui passeront donc à 4), une caissière et d’un agent d’entretien. Au total, les dépenses de fonctionnement de la future nouvelle piscine sont évaluées à environ 1 million d’Euros, avec un besoin de subvention d’équilibre en année pleine à 760 000 Euros. Dans le cas le plus défavorable, ce sont 402 000 Euros qui seront à la charge de la comcom, qui appellera les contributions aux communes. Une situation qui devrait évoluer, les conseillers communautaires ayant en charge une réflexion sur les charges de fonctionnement avec, bien évidemment pour objectif de les réduire. Reste à définir les tarifs, sur lesquels le conseil communautaire sera amené à cogiter durant les travaux et qui auront un impact sur la fiscalité locale, en complément de celui, nettement plus important, de cet investissement. Le calendrier prévisionnel prévoit la fermeture de la piscine à la fin du mois d’août, le début des travaux en septembre pour une durée de 18 mois. La nouvelle piscine devrait donc ouvrir en mars 2020.