Une classe de
moins à la rentrée de septembre 2018
En cause, la baisse des
effectifs. Pour la suite, la
réflexion est en cours pour une gestion intercommunale.
Le couperet est tombé il y a quelques jours, sous la houlette du
comité technique spécial départemental qui a rendu son verdict. Si
l’instance a accepté de surseoir à la fermeture programmée de 15
classes dans les Vosges, 51 classes fermeront leurs portes lors de la
rentrée de septembre 2018.
L’école primaire Jules-Ferry du
Thillot fait donc partie des établissements qui verront une classe
en moins à la prochaine rentrée. « La baisse des effectifs
est à l’origine de cette décision » commente Brigitte
Jeanpierre « Une convention Académique de Priorité Educative
avait été signée le 5 juin 2015, permettant de scolariser les
enfants de 2 ans en maternelle. Cet accord prendra donc fin cette
année, si bien que les enfants de 2 ans ne sont plus comptabilisés
par l’Académie ».
En décembre dernier, la mairie
avait reçu un courrier précisant que 2 classes allaient être
fermées. « En réaction, nous avons répondu par un courrier
de 5 pages, très argumenté et en concertation avec Pascale Laurent
la directrice du groupe scolaire, qui précisait notamment que nous
souhaitions poursuivre l’accueil des enfants de 2 ans, en mettant
l’accent sur l’importance des bases d’apprentissages que cet
accueil apporte » confie l’adjointe aux affaires scolaires
« Nous avons également insisté sur plusieurs autres points,
notamment sur l’effort financier consenti depuis de nombreuses
années par la commune quant au financement des classes. Nous avons
finalement été entendus : une seule classe sera donc fermée.
C’est dur à accepter, mais c’est mieux que 2 ».
Au
niveau de l’effectif, la situation actuelle est de 259 élèves,
dont 92 en maternelle répartis en 5 classes, et 167 écoliers en
primaires dispatchés en 9 classes. A la rentrée 2018, les
prévisions font état de 249 élèves, chiffre revu à 225 pour
l’Académie qui ne compte pas les enfants de 2 ans et la classe
ULIS. Si le maintien des 5 classes de maternelle est donc acquis,
l’école primaire n’en comptera donc plus que 8.
Quant à
l’avenir plus lointain, Brigitte Jeanpierre s’interroge sur un
possible effet « Pôle Petite Enfance » pour enrichir les
rangs des jeunes écoliers scolarisés dans la commune. A suivre…
En attendant, la réflexion porte surtout sur une gestion scolaire
intercommunale pouvant d’ailleurs intégrer le collège qui, lui
aussi, voit ses effectifs baisser. Une gestion qui, si elle se met en
place, devra nécessairement intégrer une gestion pointue des
transports et des repas de mi-journée.