LE THILLOT
ADEMAT-H : mobilisation ce prochain samedi, un enjeu crucial !
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ADEMAT-H : mobilisation ce prochain samedi, un enjeu crucial !
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Le staff de l’ADEMAT-H tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme. Fort ! Très fort, même ! « Malgré des discours officiels rassurants, notre hôpital se désintègre jour après jour » dénonce-t-il avant de détailler « Le 1er mars, cela faisait 60 jours que les urgences de nuit à Remiremont étaient fermées.
Par ailleurs, l'activité de la maternité est maintenue jusqu'au 6 avril 2024, mais la direction prépare l'opinion à s'accoutumer à des fermetures partielles sinon une fermeture définitive, tandis que les experts de l'ARS, à travers le Réseau Lorrain de Périnatalité poussent aux fermetures des maternités de proximité ».
Des arguments forts auxquels s’ajoutent la fermeture de la néonatologie qui semble programmée au 1er juin, la situation compliquée d’un demi étage de lits médecine qui est fermé depuis mi-janvier, s'ajoutant à la longue liste des lits déjà fermés, tandis que le Nouvel Hôpital d’Épinal n'a plus de place et cherche à s’agrandir.
« Le 9 mars 2016, à l'appel du maire de Remiremont et du mouvement social, notre territoire a su se mobiliser » rappellent les administrateurs de l’association de défense, enchainant « Le 9 mars 2017, avec nos élus nous mettions en échec le Projet Médical Commun, qui n'était ni médical ni commun » avant de lancer un nouvel appel.
« Depuis tout ce temps, Ensemble nous avons bataillé pour le maintien d'un hôpital de plein exercice à Remiremont. Aujourd'hui nous entrons dans une nouvelle phase cruciale pour le devenir de notre hôpital et de notre territoire. Le 9 mars 2024, avec nos élus, soyons extrêmement nombreux, même s'il pleut, pour que notre territoire ne devienne pas un désert ».
Pour sensibiliser les populations et préparer au mieux cette mobilisation essentielle du 9 mars prochain, les membres de l’ADEMAT-H multiplient les actions sur le terrain. C’est dans ce sens qu’un trio était ce samedi matin au marché hebdomadaire. Après avoir déployé une banderole sur le parvis de la mairie, avec l’autorisation de « Nanou » Demange et s’être parés des panneaux les transformant en hommes sandwiches, Damien Kuntz et Nicolas Fetet ont parcouru les allées du marché pour distiller leur message d’alerte, invitant le public à apposer leur signature - 215 ont accepté - sur une pétition demandant la réouverture des urgences, tandis que Philippe Spillebout partait à la rencontre de passants en distribuant ses tracts mobilisateurs et récoltant des témoignages particulièrement éloquents, comme celui de cette famille originaire de Lille qui, confrontée à un souci de santé de l’un de ses enfants, a bien galéré pour pouvoir rencontrer un médecin…